Closing the Pocket

9 Responses to Closing the Pocket

  1. Redwood dit :

    Salut à tous, petit retour d’impression sur cette carte qui fut le théâtre de ma première partie en PBEM (Prenez bien en compte que ce fut mon baptême du feu et que ma connaissance du jeu était relativement limitée à ce moment là. Mon analyse personnelle prend donc en compte mon inexpérience) :

    Ce que j’ai aimé en jouant les Allemands c’est la possibilité qu’offre le terrain de pouvoir choisir une multitude de possibilités pour planifier son attaque. En effet, partant depuis derrière une crête de colline faisant toute la largeur de la carte et qui est en plus boisée, les mouvements sont totalement invisibles par l’ennemi. Personnellement j’avais songé à plusieurs scénarios tels que : préparation d’artillerie suivit d’un assaut quasi général au centre couvert par un mur de fumée, feinte d’attaque par la gauche pour au final mettre le paquet sur la droite, attaque simultanée à gauche et à droite, attaque à droite et tentative d’infiltration discrète sur la gauche, bref entre le relief et la végétation, beaucoup de choses sont possible et je trouve cette carte somme toute modeste assez riche pour ça.

    Bien sûr côté allié, la défense consiste a priori surtout à s’adapter à ce que l’Allemand aura choisi mais n’étant pas de ce côté, je ne peux que le supposer.

    Viennent ensuite les renforts, côté Allemand d’abord deux beaux « Panther » au bout de 10 minutes et 3 Marder III au bout de 15 minutes. Avec l’arrivée des Panther, autant dire que si les canons anti-chars ont été neutralisés pendant les 10 premières minutes la partie devient beaucoup plus simple pour les Allemands (encore faut-il ne pas les perdre bêtement suite à des erreurs de manip…hum…) car les Sherman qu’obtiennent les Alliés au même moment ne font pas le poids face à eux (je crois avoir enregistré une bonne demi-douzaine d’obus de Sherman rebondir sur le blindage d’un Panther sans même rayer la peinture !^^). Les Marder III qui arrivent ensuite doivent en revanche être utilisés avec des pincettes car très fragiles mais ils s’avèrent tout de même très utiles car encore une fois la position de départ des Allemands permet de les placer de manière à couvrir une zone tout en étant protégé par un côté et ce, à plusieurs endroits grâce aux petites ouvertures dans la forêt couvrant toute la zone de déploiement. Les M10 (je crois) qu’obtiennent ensuite les Alliés permettent par contre de rééquilibrer un petit peu tout ça mais là encore, le désavantage qu’ont les alliés est le fait qu’on les voit se pointer quasiment dès leur arrivée sur la carte, pas vraiment d’effet de surprise possible donc…

    Donc en résumé, les points positifs que j’ai trouvé à cette carte sont je dirais la grande possibilités d’options au départ côté Allemand, la taille assez petite qui garantie des combats intenses avec très peu de temps morts une fois que la machine est lancée et l’équilibre des forces assez bons laissant autant de chance à l’attaquant qu’au défenseur avec une sorte d’alternance de points forts que chacun doit savoir saisir d’un côté puis de l’autre pour réussir à prendre le dessus (chose que je n’ai pas réussit à faire évidement mais bon…).

    Voilà voilà, c’était mon avis sur cette carte bien sympathique. 🙂

  2. Carlos dit :

    Comme je te l’ai dit par Mail Redwood, la hasard a voulu qu’au moment où tu rédigeais le compte-rendu de cette partie, Emil et moi achevions les deux dernières minutes de ce même scénario. 🙂

    Courte victoire pour bibi avec un jeu « petit bras » faut avouer, sans éclat ni grosse prise de risque. La fin justifie les moyens. J’ai serré les fesses et c’est passé tout juste.

    Je suis d’accord avec à peu près toutes tes remarques sinon que je pondérerai le côté « multitude de possibilités » côté allemand. Il y a certes plusieurs possibilités, mais elles sont toutes facilement identifiables: le centre, le côté boisé, l’autre étant trop à découvert pour l’infanterie, mais peu permettre à un panther audacieux d’évoluer. C’est donc un scénario qui offre plusieurs options, mais ne permet guère « d’inventer » étant donné l’étroitesse de la carte sur la largeur et l’impossibilité de passer outre la descente de cette damnée cuvette.

    Je crois que l’intérêt du scénar et le challenge résident dans l’interaction entre les deux crêtes « motorisées » et les belligérants à pied au fond de la cuvette.
    Chacun doit estimer crucial de pouvoir faire descendre un soutien blindé « au fond » pour soutenir au près sa piétaille. Celui qui parvient à amener un tank en bas alors que l’autre n’en a pas tient la partie…car les crêtes se toisent mutuellement, mais n’ont pas de ligne de vue parfaite sur ce qui se passe tout en bas. ainsi, un blindé en ville (tout en bas) peut évoluer relativement efficacement et -en l’accompagnant- rendre l’infanterie irrésistible.

    Tout le problème est de descendre un ou plusieurs blindés…parce que chaque ennemi cherche évidemment à rendre à l’autre la descente mortelle tout en cherchant à l’entreprendre soi-même de son côté. On s’observe, on se toise, toute erreur se paye comptant.
    Personne ne souhaite se faire plier sur sa crête, laissant le champ libre à l’autre pour fondre sur les objectifs.

    A ce jeu, malgré la supériorité numérique des blindés américains, c’est l’allemand et ses deux panthers qui sont les plus forts dans le duel crête-crête. Un panther peut encaisser frontalement un tir de M10, pas l’inverse.
    Par contre, au « jeu de la descente », c’est l’américain qui a les meilleures cartes, car il peut se permettre de perdre un ou deux Shermans expédiés en « lièvres » pour qu’un troisième parvienne en bas.
    Côté allemand, la perte d’un seul panther à ce jeu serait une catastrophe. Quant aux Marders, ils ne sont pas taillés pour cette aventure.
    Les atouts ne sont pas tout à fait symétriques, mais les uns équilibrent les autres.

    Il y a donc une vraie ambiance Duel de Western Spaghetti ou celui qui bouge le petit doigt peut perdre la partie en quelques minutes.

    Une excellent scénar pour commencer à CMBN (après les tutos); il est ainsi bien vu de l’avoir fourni dans la démo du jeu.

  3. Emil dit :

    Petit gout d’amertume en ce qui me concerne pour cette petite défaite justifiée…
    Comme l’a dis Carlos, il m’a laissé l’initiative des mouvements, se contentant de répondre simplement. J’ai manqué quelques timing qui auraient été primordiales pour le contrer…

    Au final
    J’ai consommé bcp trop de mec au centre . . .
    Et son char coincé dans les arbres côté CrossRoad aura été dévastateur pour moi . .. Malgré quelques roquettes,
    l’équipage qui évacue le blindé (j’aurais dû l’annihiler à ce moment là) et qui revient . ..

    Et puis mon Panther immobilisé (3 chars en tir soutenu sur lui, le 15e obus aura raison des chenilles . . .)
    Ce qui m’a beaucoup handicapé, et je suis resté trop prudent avec le 2e . . .

    Les mortiers qui mettent 30 plombent à réagir pour t’enfumer, (l’observateur avait perdu le point de vue a cause de la fumée . . .)
    J’ai perdu bcp de temps à les repositionner pour tirer en ligne directe…

    En tout cas, une carte sympa, plutôt équilibré ou les 2 parties semblent pouvoir l’emporter, avec un petit avantage pour les US peut-être …
    Je ne sais pas quel technique permettrait de gagner franchement avec l’Allemand, le côté gauche semble impraticable, le centre à justement l’inconvénient d’être au centre (mais à couvert des batiments) et le côté droit est très a découvert aussi malgré le muret. . . donc dur…

    En tout cas, une partie intense qui se finira un peu à l’image de Carbide, dans un bain de sang pour les 2 côtés . . .

  4. Redwood dit :

    Oui d’accord je me suis peut-être emballé avec la « multitude » de possibilité, mais avec mes yeux de nouveaux joueur il y a tout de même un bon choix. 🙂

    Pour le côté gauche, lors de ma partie j’avais tout de même réussit à envoyer en commando une poignée d’hommes jusqu’au pont : au début en rampant incognito dans la pente que forme le lit de la rivière puis le finish en spring plus ou moins couvert par quelques fumigènes (et surtout par le fait que mon adversaire était plutôt occupé par mon assaut au centre).
    Résultat ils ont pu jouer un peu les troubles-fêtes en titillant le flanc de l’Allié qui a été obligé de détourner un certain nombre de moyens pour venir me déloger de là. Bien utilisé, ce détournement m’aurait peut-être donné la possibilité de créer un temps fort en ma faveur pour la prise du centre… Mais ça, c’est une autre histoire…

    Au final ce n’est donc peut-être pas le point-clé de la carte mais certaines actions y sont tout de même possible. ^^

  5. Carlos dit :

    Au final ce n’est donc peut-être pas le point-clé de la carte mais certaines actions y sont tout de même possible. ^^

    Difficile de te contredire puisque c’est précisément de ce côté que Emil est parvenu à me faire plus ou moins le même coup. 😀
    En lançant dans les dernières minutes son équipe d’observateurs avancés en mode « sur un malentendu ça peut marcher » le long du cours d’eau, il a d’ailleurs réussi a y empocher l’objectif, le seul des trois a être tombé dans son escarcelle.
    Ya donc bien moyen de jouer au roublard de ce côté, mais je ne pense pas par contre qu’un assaut massif en tout début de jeu soit exempt de risques bien trop élevés. Ca peut être un axe à retenir en phase B lorsque, comme tu le dis, la défense américaine est affairée ailleurs.

  6. Emil dit :

    Ah non je proteste – ce n’était pas sur un malentendu . . .

    Equipe couverte pas un char, une mitrailleuse sur le flanc – et ce n’est pas ton pequenot armé d’un lance banane qui allait pouvoir défendre le pont à lui seul. . .

    Et puis quand on garde 4 chars à l’arrière – Môssieur ne veut pas prendre de risque – on s’abstient de commenter mes actes de bravoures :p

  7. Kampfar dit :

    Quelle serait la disposition gagnante pour les Marder sur cette map ?
    Trop au bord de la forêt, ils se font plomber. Trop en retrait, leurs ligne de vue est inopérante et donc impossible de tirer.

  8. Carlos dit :

    Ma réponse ne sera que générale sur l’utilisation d’un matériel tel que le Marder (et les chasseurs de chars sans tourelle, peu blindés par extension), et non pas sur l’examen minutieux de cette carte en particulier (…en fait si, voir plus bas :D)

    Il conviendrait de chercher avec les Marders des positions d’attente en défilade (c’est à dire invisible depuis les positions de départ des chars américains, mais avec une ligne de vue sur un point de la descente )

    Par exemple, mon Marder est ici, grâce à l’écran constitué par les bois, invisible/intouchable depuis l’ensemble de la crête opposée:

    Mais par contre, si un seul de ces sales bouffeurs de travers de porc s’avise d’amorcer la descente…

    … Ou un -osons le mot- petit enculé de puritain siroteur de soda de tenter de rallier l’objectif…

    BIM !

    Et avec de très bonnes chances de prendre le meilleur sur l’adversaire étant donné que l’ennemi sera volontiers en mouvement et que le Marder sera plus ou moins sur son flanc.

    Les chasseurs de chars de ce type sont à manier comme les gros fourbes qu’ils sont. Ils attendent durant des heures, immobiles dans le noir, derrière une benne à ordure, le couteau à la main, qu’un type passe sous leur nez pour le planter.

    …Car du « fort au fort », le Marder n’a aucun blindage qui lui permette de résister à un seul pruneau, et se trouve handicapé par son absence de tourelle, ce qui ne lui permet pas de facilement acquérir une cible qui ne se présente pas dans son axe.

    Evidemment, je ne présente là qu’un aspect tactique, sans signifier qu’il faut nécessairement attendre toute la partie le passage d’un char américain qui ne viendra pas. Dans tous les cas, faut absolument éviter une situation de duel à la loyale…car un Marder ni survivra sûrement pas.

  9. Kampfar dit :

    Ben qu’est ce que je peux dire à part merci pour l’explication !
    Et je me suis bien marré à la lecture 🙂

    L’excès de FPS WWII, de simulateur aérien IL2 et de Close Combat font que…bah j’suis absolument pas habitué à ce type de jeu. Je vais freiner mes envies de bourrinage à la sauce Rambo et me concentrer d’avantage sur l’étude du terrain pour disposer au mieux mes unités avant de me lancer à l’arrache.

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