Tout premier scénario de Black Sea achevé en PBEM contre HybriD (côté russe, contre bibi côté burgers).
La mission se présente comme une sorte de casse-tête à résoudre, une pelote de laine à démêler. L’effectif est minimal (de chaque côté), la carte réduite et les enjeux limpides comme l’eau du Dniepr…reste à trouver pour l’américain le bon « combo », la méthode et le timing efficace pour mener à bien cette mission d’exploration.
J’avoue avoir bien mal démarré en me confrontant très tôt à une poignée de défenseurs russes qui ont vraiment du répondant, en particulier ceux qui officient auprès d’un lance-grenade de 30 mm aux effets absolument dévastateurs, sans compter l’appui d’un 81 mm russe qui a beau jeu de pilonner des positions américaines assez exiguës.
Alors qu’élancer une équipe américaine vers l’objectif à découvert (au centre de la carte) suppose la supériorité au feu contre les positions tenues par l’adversaire, je suis bien loin de remplir cette condition préalable. C’est le plus souvent les américains qui se retrouvent cloués, et leur effectif fond bientôt comme neige au soleil (avec moins de 20 soldats sur la carte, la marge de pertes acceptable est faible).
Songer à mener à bonne fin le scénario durant le premier quart d’heure apparaît très vite totalement illusoire, et le mener à bonne fin tout court d’ailleurs.
J’ajoue qu’au bout de 10 minutes, alors que j’avais perdu presque la moitié de mes hommes sans voir apercevoir ne serait-ce qu’une lueur d’espoir, j’ai été tenté de jeter l’éponge.
Mais après tout, je tenais dans ce scénario un bon bac à sable pour découvrir les possibilités, effets (le plus souvent douloureux) des joujoux hi-tech du dernier Combat Mission.
Le secret de la réussite réside évidemment dans l’appui d’artillerie dont est doté les forces US, contrôlé par des observateurs émérites (d’expérience Crack), capables des fameux « tirs de précision » dans des délais records (une frappe classique ayant le mauvais goût d’alerter l’équipe ennemie prise pour cible, qui se déplacera dès les premiers obus de réglage).
Pourtant, malgré un enchaînement de frappes durant plus de 30 minutes statiques, je n’ai pas d’indice que la résistance russe soit très écornée.
C’est donc sur un coup de poker en « enfant perdu » que j’expédie une des seules équipes valides vers les objectifs sous le couvert imparfait d’une frappe de fumigènes, quelques minutes avant la fin du chrono. Perdu pour perdu, autant tenter quelque chose, même si les conditions de suppression ne sont pas remplies.
Et ça marche, du moins partiellement, propulsant le curseur de la partie de « défaite totale » à « égalité » en moins de 2 minutes. les trois hommes parviennent en effet à rejoindre le centre de la carte et activer trois des quatre objectifs « Touch ».
« Crève, sale vermine post-communiste ! »
Je n’ai par contre plus le temps d’évacuer comme il est indiqué par le scénario…
Un scénario qui me semble idéal pour un tout premier contact avec Black Sea, parce qu’il flatte les méninges sans vous mettre dans les mains une quantité de soldats difficile à maîtriser / une carte démesurée.
Ceci étant dit, je pense qu’il constitue une expérience surtout intéressante en solo (contre l’IA russe) car en multi, il faut bien avouer que les 55 minutes ne sont pas toujours trépidantes d’activité. Chaque tour n’étant l’occasion que de de donner 1 ou 2 ordres, et parfois même laisser le compteur tourner en attendant l’arrivée d’une frappe d’artillerie. Relativement rapide à jouer en PBEM, mais passablement soporifique. Du coup, ce scénario conviendrait je pense parfaitement au jeu en temps réel.
NB -pour l’anecdote, les noms des soldats américains qui figurent dans ce scénario ne devraient pas être étrangers à ceux qui fréquentent les forums de Battlefront. Un clin d’oeil potache de Pete. 🙂
NB2 : J’ai remarqué qu’après avoir d’abord abusé des tirs de précision, le panneau de contrôle de l’artillerie ne me les as plus proposé en option au bout d’un moment…j’ai donc fini mon râtelier de munitions avec des frappes classiques. Le nombre de « tirs de précision » est-il limité durant une partie ?
1ère minute de jeu, et là c’est le choc, brutal, violent ! Pas assez préparé, voir totalement inconscient, je suis parti la fleur au fusil, mal m’en a pris ! Je décide de jouer avec la vermine post-communiste. Mes belles troupes quasiment annihilées en 5 minutes par de gras bouffeurs de hamburgers.Leur artillerie est dévastatrice, Ces Hamb’eaters sont de redoutables combattants !
Conclusion, il faut que je potasse le manuel de prise en main et que je revoie mes classiques sur la guerre moderne mais je suis sous le charme et très heureux de cet achat surtout avec la perspective de voir du français dans ce jeu !!
PS : quelle est la différence entre CM et Theatre of war car je jouais il y a 5 de ça à ToW Kursk ?
PS : quelle est la différence entre CM et Theatre of war car je jouais il y a 5 de ça à ToW Kursk ?
La même qu’entre des spaghettis Bolognaises et des coquillettes-Ketchup. Si le second ne peut être taxé de mauvais, il ne s’adresse pas aux mêmes palais.
Tu dois être à priori plus à même de répondre à ta propre question puisque tu manipules les deux. J’ai pour ma part peu testé Theatre of War.
Toutefois, on peut à priori classer ToW parmi les « RTS à visée réaliste » et Combat Mission parmi les « Wargames simulationnistes ». On pourrait probablement proposer d’autres qualificatifs qui pointent les différences.
Mes belles troupes quasiment annihilées en 5 minutes par de gras bouffeurs de hamburgers.Leur artillerie est dévastatrice, Ces Hamb’eaters sont de redoutables combattants !
Pour le coup, le scénario est plutôt conseillé US Vs IA que du côté Russe…
J’m’en vais faire un test et je reviens tiens… 🙂
EDIT: Voilà, déjà de retour. Bon, mon test confirme ce que j’anticipais:
J’ai pris le déploiement russe par défaut, j’ai ordonné la frappe des mortiers grosso-modo sur la zone de carte où devaient se trouver les ricains (avec 5 min de délai)…et j’ai appuyé 40 fois sur « fin de tour », SANS RIEN FAIRE D’AUTRE. Voilà le résultat obtenu 😀
T’as probablement du trop vouloir « jouer », en déplaçant tes troupes façon « on est des ninjas »…:D
Une fois compris que l’IA est plutôt merdouilleuse en attaque, il faut noter que le mieux est souvent ne rien faire et laisser l’adversaire s’empaler sans sourciller sur les défenses.
En l’occurrence, « In August Morning » se présentant comme un scénario d’attaque nécessitant un peu de doigté côté ricain, il est normal que l’IA ait du mal avec ses mouffles.
Merci pour toutes les infos – effectivement j’ai essayé de bloquer les ricains en déplaçant mes troupes, façon bourrin, pas ninja quoique. Donc l’ia est crétine, il faut juste la laisser se dézinguer toute seule, merci de l’info.
Je posais la question sur les différences entre CM et ToW car elles ne m’ont pas sauté aux yeux.
Tout premier scénario de Black Sea achevé en PBEM contre HybriD (côté russe, contre bibi côté burgers).
La mission se présente comme une sorte de casse-tête à résoudre, une pelote de laine à démêler. L’effectif est minimal (de chaque côté), la carte réduite et les enjeux limpides comme l’eau du Dniepr…reste à trouver pour l’américain le bon « combo », la méthode et le timing efficace pour mener à bien cette mission d’exploration.
J’avoue avoir bien mal démarré en me confrontant très tôt à une poignée de défenseurs russes qui ont vraiment du répondant, en particulier ceux qui officient auprès d’un lance-grenade de 30 mm aux effets absolument dévastateurs, sans compter l’appui d’un 81 mm russe qui a beau jeu de pilonner des positions américaines assez exiguës.
Alors qu’élancer une équipe américaine vers l’objectif à découvert (au centre de la carte) suppose la supériorité au feu contre les positions tenues par l’adversaire, je suis bien loin de remplir cette condition préalable. C’est le plus souvent les américains qui se retrouvent cloués, et leur effectif fond bientôt comme neige au soleil (avec moins de 20 soldats sur la carte, la marge de pertes acceptable est faible).
Songer à mener à bonne fin le scénario durant le premier quart d’heure apparaît très vite totalement illusoire, et le mener à bonne fin tout court d’ailleurs.
J’ajoue qu’au bout de 10 minutes, alors que j’avais perdu presque la moitié de mes hommes sans voir apercevoir ne serait-ce qu’une lueur d’espoir, j’ai été tenté de jeter l’éponge.
Mais après tout, je tenais dans ce scénario un bon bac à sable pour découvrir les possibilités, effets (le plus souvent douloureux) des joujoux hi-tech du dernier Combat Mission.
Le secret de la réussite réside évidemment dans l’appui d’artillerie dont est doté les forces US, contrôlé par des observateurs émérites (d’expérience Crack), capables des fameux « tirs de précision » dans des délais records (une frappe classique ayant le mauvais goût d’alerter l’équipe ennemie prise pour cible, qui se déplacera dès les premiers obus de réglage).
Pourtant, malgré un enchaînement de frappes durant plus de 30 minutes statiques, je n’ai pas d’indice que la résistance russe soit très écornée.
C’est donc sur un coup de poker en « enfant perdu » que j’expédie une des seules équipes valides vers les objectifs sous le couvert imparfait d’une frappe de fumigènes, quelques minutes avant la fin du chrono. Perdu pour perdu, autant tenter quelque chose, même si les conditions de suppression ne sont pas remplies.
Et ça marche, du moins partiellement, propulsant le curseur de la partie de « défaite totale » à « égalité » en moins de 2 minutes. les trois hommes parviennent en effet à rejoindre le centre de la carte et activer trois des quatre objectifs « Touch ».
« Crève, sale vermine post-communiste ! »
Je n’ai par contre plus le temps d’évacuer comme il est indiqué par le scénario…
Un scénario qui me semble idéal pour un tout premier contact avec Black Sea, parce qu’il flatte les méninges sans vous mettre dans les mains une quantité de soldats difficile à maîtriser / une carte démesurée.
Ceci étant dit, je pense qu’il constitue une expérience surtout intéressante en solo (contre l’IA russe) car en multi, il faut bien avouer que les 55 minutes ne sont pas toujours trépidantes d’activité. Chaque tour n’étant l’occasion que de de donner 1 ou 2 ordres, et parfois même laisser le compteur tourner en attendant l’arrivée d’une frappe d’artillerie. Relativement rapide à jouer en PBEM, mais passablement soporifique. Du coup, ce scénario conviendrait je pense parfaitement au jeu en temps réel.
NB -pour l’anecdote, les noms des soldats américains qui figurent dans ce scénario ne devraient pas être étrangers à ceux qui fréquentent les forums de Battlefront. Un clin d’oeil potache de Pete. 🙂
NB2 : J’ai remarqué qu’après avoir d’abord abusé des tirs de précision, le panneau de contrôle de l’artillerie ne me les as plus proposé en option au bout d’un moment…j’ai donc fini mon râtelier de munitions avec des frappes classiques. Le nombre de « tirs de précision » est-il limité durant une partie ?
C’est plutôt le nombre d’obus qui est limitée. Les munitions de précision étant au final assez limité.
entre 9 et 6 obus de précision par batterie de 155 chez les russes
il en faut 2 à 3 pour mettre un T-90 au tapis avant le patch
un abram 4 obus et il fonctionne encore il est juste un peu plus lent
Bonjour à tous,
1ère minute de jeu, et là c’est le choc, brutal, violent ! Pas assez préparé, voir totalement inconscient, je suis parti la fleur au fusil, mal m’en a pris ! Je décide de jouer avec la vermine post-communiste. Mes belles troupes quasiment annihilées en 5 minutes par de gras bouffeurs de hamburgers.Leur artillerie est dévastatrice, Ces Hamb’eaters sont de redoutables combattants !
Conclusion, il faut que je potasse le manuel de prise en main et que je revoie mes classiques sur la guerre moderne mais je suis sous le charme et très heureux de cet achat surtout avec la perspective de voir du français dans ce jeu !!
PS : quelle est la différence entre CM et Theatre of war car je jouais il y a 5 de ça à ToW Kursk ?
D’avance merci de vos réponses
La même qu’entre des spaghettis Bolognaises et des coquillettes-Ketchup. Si le second ne peut être taxé de mauvais, il ne s’adresse pas aux mêmes palais.
Tu dois être à priori plus à même de répondre à ta propre question puisque tu manipules les deux. J’ai pour ma part peu testé Theatre of War.
Toutefois, on peut à priori classer ToW parmi les « RTS à visée réaliste » et Combat Mission parmi les « Wargames simulationnistes ». On pourrait probablement proposer d’autres qualificatifs qui pointent les différences.
Pour le coup, le scénario est plutôt conseillé US Vs IA que du côté Russe…
J’m’en vais faire un test et je reviens tiens… 🙂
EDIT: Voilà, déjà de retour. Bon, mon test confirme ce que j’anticipais:
J’ai pris le déploiement russe par défaut, j’ai ordonné la frappe des mortiers grosso-modo sur la zone de carte où devaient se trouver les ricains (avec 5 min de délai)…et j’ai appuyé 40 fois sur « fin de tour », SANS RIEN FAIRE D’AUTRE. Voilà le résultat obtenu 😀
T’as probablement du trop vouloir « jouer », en déplaçant tes troupes façon « on est des ninjas »…:D
Une fois compris que l’IA est plutôt merdouilleuse en attaque, il faut noter que le mieux est souvent ne rien faire et laisser l’adversaire s’empaler sans sourciller sur les défenses.
En l’occurrence, « In August Morning » se présentant comme un scénario d’attaque nécessitant un peu de doigté côté ricain, il est normal que l’IA ait du mal avec ses mouffles.
PS: et bienvenue à bord M’sieur Karax hein 🙂
Merci pour toutes les infos – effectivement j’ai essayé de bloquer les ricains en déplaçant mes troupes, façon bourrin, pas ninja quoique. Donc l’ia est crétine, il faut juste la laisser se dézinguer toute seule, merci de l’info.
Je posais la question sur les différences entre CM et ToW car elles ne m’ont pas sauté aux yeux.
Et merci pour l’accueil !