Pour le peu qu'on se montre curieux et désireux de transformer un vécu en expérience, on apprend toujours de ses échecs. Et on en tire des leçons pour l'avenir qui resteront d'autant plus fermement ancrées que les premières déconvenues ont été douloureuses. A la manière de Mik in the Mist qui signalait que mes propos sur les Groupes Traînards lui avaient ouvert les yeux sur une ligne négligée de l'Ordre de Bataille allemand, j'ai aussi récemment ouvert les yeux sur quelques lignes "discrètes" du menu d'achat soviétique (et par ricochet du menu des autres nations) sous l'impulsion d'un joueur qui se reconnaitra probablement (pour le peu qu'il ait le bon goût de faire l'acquisition de cet article). Un écarquillement de mes mirettes qui devait de très peu précéder la fermeture définitive de ceux d'un grand nombre de mes soldats lors de la partie jouée contre lui, avant que leurs dépouilles ne soient entassées à l'arrière d'un camion-charnier, à la faveur d'une accalmie des combats.
Les Batteries "Rocket" existent depuis Battle for Normandy, et il me semble que nous sommes nombreux (j'en suis en tous cas) à avoir négligé -à tort- cette catégorie d'armement rangée au fond des panneaux dédiés à l'artillerie.
Ces batteries ont toutes pour point commun d'expédier en courtes salves (10 à 20 secondes seulement) une très grande quantité de projectiles explosifs. "grande quantité" signifie qu'on dépasse -pour les roquettes les plus "modestes"- allègrement la centaine sur la période indiquée. Il s'agit donc d'un "martelage express" aux effets terrifiants pour les unités situées sous cette mortelle giboulée. Car si la précision n'est pas particulièrement le point fort de ces frappes, le nombre seul des projectiles (aux calibres qui varient de 82 mm à 114 mm pour des Rockets Light !) suffit à leur remarquable efficacité, particulièrement contre les formations d'infanterie.
Cet article vous propose un tour d'horizon des batteries abordables (en terme de coût et de rareté), qui nous emmènera progressivement vers ce que je crois être le coeur d'un véritable problème d'équilibre dans les parties de Combat Mission.
Les batteries américaines dans Battle for Normandy
Patrie du Jazz, c'est sous des appellations guillerettes que les artilleurs américains proposent de vous délivrer la mort à un rythme endiablé: "Calliope" ("Belle voix" en Grec, une appellation qui ne manque pas d'air) et "Xylophone" sont les petits noms des modèles de Batteries "Rocket" Born in USA. A côté, les "Orgues de Staline"; ça fait effectivement morbide. Si le panneau d'achat de l'armée américaine ne vous propose finalement que trois produits estampillés "Rocket" (et tous "Light"), ils suffiront à parfaire le déhanché (ablation de la hanche en l'occurence) de leurs cibles:
Trois engins (hors-carte) très bon marché, auquel on ne manquera pas d'adjoindre un observateur avancé si l'on souhaite pouvoir s'en servir (c'est valable pour tous les camps). 240 à 384 roquettes de 114 mm pour 55 à 88 points d'achat, l'affaire est déjà terriblement juteuse. Seule la rareté (si l'option est utilisée dans la Bataille Rapide) vous ôtera la possibilité d'en cumuler une quantité faramineuse. Mais notez qu'il est quand même la plupart du temps possible de s'en procurer trois ou quatre exemplaires sans crever le plafond.
De façon générale, et j'en fais l'exemple pour les roquettes américaines, les frappes sont réalisées par courtes salves successives (une dizaine de secondes à chaque fois) étalées sur plusieurs minutes. En effet, l'indicateur de chauffe des lanceurs vire au rouge très rapidement, ce qui interdit de délivrer l'ensemble de la sauce en une seule averse (ce qui laisse le temps aux rares survivants le temps de relever la tête et d'entonner une dernière prière avant la seconde couche). Ci- dessous, par exemple, la situation d'une batterie Xylophone après sa première salve:
Seules 96 roquettes (!) de 114 mm ont touché le sol avant que les artilleurs ne laissent un peu refroidir la bête, et livrer les 288 projectiles restants par (plus) courtes salves étalées sur 5 minutes. Evidemment, en choisissant un paramètre plus "doux" que "Heavy", la pluie sera moins drue, mais les salves plus rapprochées dans le temps.
De façon générale, et même s'il existe d'importantes variations en fonction des engins/ O.B, le principe des salves courtes massives et successives (lié à la nécessité de refroidissement des tubes) s'applique à toutes les batteries, tous camps confondus.
Les batteries allemandes dans Red Thunder
Peu de différence entre le Front de l'Ouest (CMBN) et le Front de l'Est (CMRT) pour les batteries allemandes, que ce soit en terme de nature (modèles), de coût ou de rareté. Nous vous proposons en l'occurence une revue du matériel disponible dans Red Thunder. Si les fameux "Nebelwerfer" allemands ne sont pas des engins inintéressants (disponibles hors-carte également, comme tous les lanceurs de roquettes), leur coût et leur rareté sont assez élevés, comparés du moins aux équivalents Alliés.
La plupart sont tout à fait intouchables pour un joueur soumis à une rareté "standard". Les coûts sont également sans commune mesure avec le matériel USA et plus encore -comme on le verra- avec le matériel soviétique. Seule la Batterie Rocket Light (159 mm !) peut se concevoir à un voire deux exemplaires dans un Ordre de Bataille. Le 280 mm peut éventuellement faire le bonheur d'un joueur allemand qui a négocié avec son adversaire un paramètre rareté réglé sur "Aucune".
Notez la dotation en obus fumigènes des lanceurs "Light" allemands. De quoi finalement donner du crédit à l'appellation "Lanceur de brouillard" (Nebelwerfer), primitivement utilisée pour cacher l'usage véritable de ces engins en phase de conception (à la manière des Tanks = Réservoirs).
Oui, bien sûr, les 280 mm et 301 mm allemands laissent des trous véritablement monstreux sur le champ de bataille:
Mais de fait, les allemands restent malgré tout probablement les moins bien lotis dans cette catégorie d'armement. Ce qui ne signifie pas que je déconseille l'achat des engins d'Outre-Rhin ! Mon appréciation personnelle est que les lanceurs allemands sont précisément au "juste prix" lorsqu'il s'agit de comparer leur puissance de destruction avec les autres types de matériels disponibles. Les roquettes allemandes ne sont donc pas "mauvais marché", ce sont celles des autres camps qui sont proposés à des prix ridiculement bas. C'est déjà le cas des batteries américaines, mais vous n'avez pas encore vu les Katiouchas soviétiques !
Les batteries soviétiques ou le "comique à répétition"
Un étal fort bien fourni côté Russe. Je passe rapidement sur les modèles "Médium" et "Lourd" qui rappellent les niveaux de coût/rareté allemands. Je dis également juste un mot sur la Batterie Rocket de 300 mm à 65 malheureux points, qui relève de la "fausse bonne affaire", tout simplement parce qu'elle n'est dotée que de 16 roquettes seulement.
Votre regard n'a évidemment pas manqué d'être acroché par les différentes versions "Light" et vous de demeurer dans un état proche de l'hypnose à la vue des coûts correspondants. Respectivement 14, 22 et 29 points, c'est la petite monnaie Bernadettechiraquienne qui vous sera réclamée pour l'achat des batteries de 82 mm soviétiques (avec un niveau de rareté équivalent !). Une aumone ! On se demande où est la coupelle et où glisser un pourboire pour repartir sans honte d'avoir volé le vendeur.
Aucune différence entre les trois engins, si ce n'est le nombre de tubes (24, 36 ou 48) et -en conséquence – la dotation en munitions.
Oui, vous faites le bon calcul: en imaginant que vous disposiez des 3100 points dévolus à un attaquant (Bataille rapide de taille moyenne), il vous par exemple possible pour moins de 30 % de votre budget d'acquérir 30 batteries de BM-8-48, en gardant qui plus est sous le coude un bon capital de rareté pour vos autres achats. 30 batteries, c'est 11.520 (onze mille cinq cent vingt) projectiles de 82 mm sur la calebasse de l'adversaire ! Une folie, une pure hallucination ! En défense, ayez de même confiance que la multiplication de ces choses peut plier en deux n'importe quelle vague d'assaillants.
L'effet d'UNE SEULE Batterie de BM-8-48 (Les fameux Katiouchas)
Faites-moi confiance, j'ai joué au cobaye : un bataillon allemand à 3000 points survit très mal à ce traitement à 29 points.
Evidemment, comme vous êtes un gros malin, vous aurez paramétré le total au déploiement afin de bénéficier des missions multiples (votre observateur pouvant assurer les 30 missions à la fois) et de la précision accrue. Si vous êtes particulièrement vicieux et pour la bonne bouche, vous aurez pris soin d'étaler tout cela sur le premier quart d'heure en échelonnant ça en barrage roulant. Imparable.
A l'inverse, pour vous donner un élément comparatif, si vous êtes un parfait crétin façon Carlos, le même prix (29 points) vous sera réclamé pour ça :
Réécrire la Convention de Genève ?
Pour ce qui tient de mon opinion personnelle, il me semble que toute personne qui lit cette article (ou qui avait préalablement une connaissance étendue du sujet) doit y voir davantage que la découverte d'un "Bon Plan" pour ses achats lors des Batailles Rapides. Je crois que ces réalités posent vraiment question. Des questions cruciales d'équilibrage qui ne peuvent être ignorées. C'est je crois déjà vrai avec le matériel américain, très efficace pour un coût modique…mais ça l'est à un degré incomparablement supérieur avec les Katiouchas Russes. On est là à des niveaux qui relèvent du grostesque.
Vendus à ce "prix", doit-on bannir ces engins des Batailles Rapides ? La question vous est posée.
J'ai déjà eu des plaintes de joueurs de tournois qui s'étaient fait exploser dès le 1er tour par des roquettes , mais cela restait rare.
Si ca devient une habitude , ou même si un seul type va chercher la 1ere place juste en prenant des roquettes a chaque fois , je vais interdire , ca va aller vite 🙁
Pas le choix 🙁
Houlà, je ne veux pas être catégorisé dans les "plaintes" ! là n'est pas véritablement mon propos. Ce serait faire un mauvais procès à mon adversaire que de lui reprocher ce qui, au final, est tout à fait permis. Je l'ai avoué en préambule, j'ignorais pratiquement tout des lanceurs de roquettes, et tous mes adversaires également jusqu'alors si je juge ce qu'on a bien voulu me faire tomber sur la calebasse durant toutes mes parties précédentes.
Je trouve d'ailleurs étonnant d'être tous passés à côté de ces engins (ou peut-être, pour certains, d'être volontairement passé outre sciemment).
Bien sûr, mes recherches sont directement liées à une expérience personnelle en cours. Concrètement, je venais de me prendre une faramineuse volée de Katiouchas, terriblement destructrice (à vue de nez, 30% de mon infanterie en 20 secondes top chrono)
En bon calculateur, je commence alors à envisager le "bon côté des choses" en imaginant le nombre de points d'achats important que mon adversaire vient de griller avec cette action, et de "tenir mes comptes" en retranchant de son budget cette somme pour estimer quels moyens défensifs il a pu se payer avec ce qui reste.
Et là, je tombe dans l'éditeur sur les 14 à 29 points des Katiouchas…..30% de mon infanterie avec 29 points…et me dis qu'avec le prix d'un seul char, il est capable de me faire subir 10 fois le même traitement…4000 roquettes…
Le rapport coût/efficacité est bien une question qui dépasse pour moi -comme je l'ai dit- le cadre du "bon plan" à acheter pour les QB.
Mais si la chose est autorisée (et ça l'est jusqu'à preuve du contraire), on ne peut aucunement reprocher à quelqu'un d'en faire usage. J'insiste, je ne me plains pas…mais je soulève pour l'occasion une question je crois importante pour l'avenir. La nuance est importante. 🙂
J’entends bien 🙂
De mon coté donc j’avais déjà été averti du problème , mais c’était si marginal que je ne voulais pas dévoiler l’abus a tout le monde en légiférant dans les trophées.
Mais avec cet article il risque de pleuvoir sévèrement a l’avenir 🙁
Je vais donc devoir réfléchir a la question. On peut atténuer certains déséquilibres comme la supériorité des Pz lourds ou des PM russes en proposant des cartes équilibrées , mais la cette histoire de roquette je ne sais rien faire a part interdire si ca se répand 🙁
Ou au moins limiter l’achat a une seule batterie.
Ils sont fous chez battlefront.
Pour ma part, dans le cadre de rencontres amicales (hors règlement de tournoi donc), je pense dorénavant toujours négocier le "No Rocket" sec (quel que soit le camp) comme Gentlemen Agreement.
En QB, Les Katiouchas me seraient vendus à 290 points au lieu de 29 points, j'en ferais encore le plein perso. Même le 159 mm allemand je le trouve pratiquement donné compte tenu de l'effet.
En scénario, c'est différent, les introduire est quelque chose qui peut être fait avec subtilité, le créateur n'étant pas tenu à un équilibre des points (il peut donc "réévaluer" le coût des roquettes)
Wouch … C’est une petite bombe que tu jettes là …. 😀
j’avais lu dans un CR de partie sur AF qu’un joueur s’était fait plier par les katiouchas et m’était promis d’en acheter pour mes prochaines sessions tournois … Je n’ai pas encore lancé mes parties (et n’avait donc pas regardé le détail de la chose) mais me voilà embarrassé au niveau du Fair-Play… 🙁
C'est à l'arbitre d'arbitrer 😀
Mais évidemment, dans le cas où c'est permis, je conseille -que dis-je, j'ordonne, à tous les russes de partir les bras chargés de ces choses là, et l'aller même s'en fourrer jusque dans les chaussettes ! 😀
Mieux vaut mettre je crois les pieds dans le plat plutôt que de voir la chose continuer à circuler en secret, avec la certitude que les victimes deviendront plus tard les bourreaux…pour finir d'ici peu par une insatisfaction/frustration générale quand les bourreaux croiseront les bourreaux.
Face aux Katiouchas, on est tous un peu des enfants battus 😀
Pour moi, c'est déjà trop taaaaaaaard…mais vous, vous pouvez encore sauver votre âââââme ! 😀
PS: je propose aux personnes qui n'ont pas expérimenté le truc de faire des tests à "blanc" en solo, sur une QB en chaise tournante par exemple. Faut se rendre compte du machin de visu pour bien comprendre que quand je parle de "vraie question d'équilibrage", ça n'a rien d'une exagération.
EDIT @ Mik in the Mist – Mon petit doigt me dit que le joueur dont tu as lu le témoignage qui t'as convaincu de faire provision de Katiouchas est un joueur … auquel tu vas immédiatement être confronté lors du premier tour d'un tournoi. S'il a lui aussi engrangé une bonne expérience de son infortune, je pense que tout cela risque de se finir en trip très sensuel entre hordes de mignonnes Katiouchas 😀
C’est vrai que le prix des Katioucha est dérisoire… D’un autre côté cela ne reflète-t-il pas une réalité historique ? Je ne suis pas spécialiste sur la question mais il me semble que les Russes les utilisaient assez allègrement…
Après ça serait dommage de voir le plaisir ludique gâché par un excès de réalisme. L’accord « pré-partie » entre joueur me parait une bonne solution.
Enfin bon, je dis ça mais je n’ai même pas CMRT alors je suis bien à l’abri dans mon bocage… ^^
…mais tu confonds là le facteur "coût" avec le facteur "Rareté".
Si la rareté renvoie bien à la disponibilité historique des engins, le coût n'a qu'une logique ludique, qui vise à l'équilibre des parties. On peut donc considérer comme logique que les points de rareté des Katiouchas soient faibles…mais c'est leur coût qui pose souci.
C'est le fait que leur rareté ET leur coût soient dérisoires qui permet de les multiplier à l'infini.
Hors du point de vue historique ou autre, ca ressemble au discours sur les mortiers de petit calibre, petit prix, maxi effet. Faudrait peut-être voir avec l’éditeur si y pas un problème sur les prix, mais en tout cas, ça démontre le problème des QB, et pourquoi j’en joue peu : j’ai jamais vu de rapport historique sur une bataille avec un régiment ou compagnie entier composé quasi entièrement de mortiers… ou de roquettes, car on rentre dans un jeu de « pierre-feuille-ciseaux » qui 1) se règle seulement à des échelles de combats qui ne sont pas pris en compte dans CM, 2) constituent des équilibres « instables » tout ou rien, qui ne sont dans l’intérêt d’aucun des deux camps (si j’en ai le temps je ferai un petit article là-dessus). Donc roquettes, OK, mais avec modération, sinon on doit changer d’échelle de résolution de la bataille. C’est tout !
Je viens de me livrer un petit test afin que tout le monde (Red Thunder ou pas) ait un exemple.
J'ai disposé une compagnie (entière) de Panzergrenadiers dans un village, une bagatelle à 730 points (niveau régulier)
Notez que si les unités ne sont pas très éloignées, elles ne sont pas non plus agglutinées. Afin que le test soit un bon "témoin", j'ai fait aussi en sorte de placer la majorité des soldats dans les bâtiments et seulement -grosso-modo- un tiers en extérieur. D'ailleurs, même ceux qui sont en extérieurs sont placés aux plus logiques endroits (sous les arbres, dans les buissons). Evidemment, les mortiers sont dehors.
Voilà le dispositif en vue éloignée. Un défense "serrée" d'un village, mais assez plausible.
J'ai donc acquis UNE SEULE unité de Katiouchas à 29 points, et son observateur. Je cible le centre du village. On pourra arguer que mon ciblage a "le nez creux" mais, après tout, si l'objectif est le village, c'est assez logique que j'agisse ainsi. Remarquez tout de même qu'un tir de Zone sur 212 mètres de diamètre fait partie des plus grosses surfaces qu'on se permette avec une seule unité d'artillerie. Quand on n'a que 60 obus, ça n'a rien d'une frappe "serrée". Heureusement, j'en ai 384 😀
12 secondes après le début de la frappe: la Compagnie de Panzergrenadiers se transforme en flipper. La majorité de l'effectif est "secoué" à la fin de la salve.
La première partie de la frappe s'arrête 10 secondes plus tard environ (soit 192 roquettes tirées en 20 secondes). La seconde fournée (192 roquettes aussi) est prévue après le long refroidissement des engins, dans 6 minutes.
Fin de la frappe, enfin. 384 roquettes ont donc été tirées, pour 29 points d'achat. Observez comme le terrain est densément moucheté.
Je commande donc le cessez le feu pour comptabiliser les pertes allemandes.
Voilà ce qui reste de notre unité à 730 points opposée à 29 points. Pas mal non pour une seule action non ?
Dans le détail, on s'aperçoit que les groupes situés à l'intérieur des bâtiments ont été relativement épargnés (souvent, 1 à 2 hommes hors de combat et 1 à 3 blessés légers). A l'extérieur par contre, nombreux sont les groupes qui comptabilisent 75 à 100 % de pertes.
Celà signifie donc qu'en milieu urbain (ici peu dense), les pertes indiquées seront probablement minorées…mais à l'inverse que si cette compagnie avait été surprise dans les champs, on avoisinerait très probablement un taux de pertes total de près de 80%.
Rionzunpeu avec 20 batteries de Katiouchas sur une attaque/défense de taille "Grande"
Je ne connais absolument pas le déploiement allemand (décidé par l'IA) ni même la zone qui lui est attribuée. Je constelle donc la carte de tirs de zone.
Facture russe : 654 points seulement (observateur inclus)…reste donc 4700 points pour acheter autre chose…
En face, plus de 3200 points allemands
MOUAHAHAHAHAHAHAHAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
…..aaaaah, ça fait du bien
Cessez-le-feu, résultat sur l'effectif allemand:
Le terrain, les survivants…
Reste à envoyer une compagnie avec des petites cuillères et c'est bon 😀
Tu nous refais le remake de l’Apocalypse selon Saint Jean là! 🙂
Cette puissance de feu est effrayante c’est sûr. Pour moi ça illustre bien le fait que l’infanterie allemande est globalement décevante face aux Russes (qui symbolisent parfaitement la puissance de feu « brute » : gros canons, pleins de roquettes et des mitrailleuses à gogo).
En contre partie les Allemands ont les blindés qui sont quand bien supérieurs je trouve (malgré ce qu’en disent les statistiques de blindages etc.). Il suffit de voir « l’invulnérabilité » d’un Tigre Royal bien posté en terrain ouvert pour comprendre le dilemme russe dans ce genre de situation (exemple du scénario Gog and Magog).
Au final, tout cela doit amener le joueur à mettre la gomme sur les blindés, domaine où les Russes sont globalement mal armés (infanterie presque inefficace, chars médiocres malgré leurs canons impressionnants etc.). Donc, je pense que dans le terrain que tu nous présentes, l’ossature de l’ODB Allemand se fera autour des chars et l’infanterie sera beaucoup moins présente. Cela réduira fortement l’effet des roquettes (pas dérisoire non plus hein!). De même qu’en zone urbaine, l’infanterie plus présente pour le coup sera cette fois-ci bien protégée contre cette menace. En terrain ouvert la solution pour l’infanterie est de prendre des SPW et autres SDKFZ, la protection contre les roquettes n’en sera que meilleure.
Dans tout les cas je rejoins ton point de vue sur une forme de « gentleman agreement » afin d’éviter de voir fleurir des ODB farfelus. Juste que dans un jeu qui fait à ce point la part belle aux chars, la suprématie des Katiouchas mérite d’être relativisée.
Ca me rappelle ce qui peut être lu sur le front normand. L’infanterie anglaise avait tellement peur de se retrouver en face des Nebelwerfer, que ça n'arrivait que très très rarement… et oui, ils bougeaient !!!! ou fuyaient !!! et se faisaient remplacer par des chars en dur (à Carentan notamment, de mémoire) où bien les Nebelwerfer se faisaient dégommer par l'artillerie bien avant le combat (comme sur la côte 304 non ?). C'est exactement ce que ne peuvent pas faire les truffions dans ton exemple et ils sont condamnées à l'abbatoir. C'est vraiment un problème d'échelle de bataille. Il faut pas oublier non plus que le contact était constant sur la ligne de front… et qu'il existait un truc hyper hyper important qui s'appelle… le renseignement. Perso, les QB éludent complètement cet aspect… et on se retrouve dans ces situations un peu ridicules… mais tellement irresistibles… On devrait permettre à l'opposition de connaître un minimum la teneur de son groupe de combat, surtout si il s'agit de camions bien remplies de xylophones ou de gros chats. Si on choisi des katiouschka, l'adversaire doit le savoir à l'avance… c'est peut être le Gent's Agreement qu'il faut.
Au fait, tu devrais en toucher un mot sur le forum battlefront juste pour savoir comment ils font, non ?
Quand je lis ça, je me dis qu’il ya pt’être un bug de surpuissance chez BF !
http://ww2talk.com/forums/topic/42772-mortars-in-normandy/
Tout à fait d’accord avec toi sur les QB. C’est pour cela qu’elles sont souvent frustrantes : cartes trop géométriques, options tactiques très limitées, déséquilibre des ODB etc. Rien ne vaut un bon scénario (a condition de ne pas connaître l’odb d’en face hein!)
Dans Black Sea, se posera également la même question avec les armes nucléaires tactiques (si elles sont dans les OB)…
Je suggère à Battlefront l'introduction d'un menu Pop-up qui apparaîtrait juste après la phase d'achat et avant le chargement de la map en cas de disponibilité/achat de ces engins. 😀
Sur l'interface française, ça donnerait:
"Félicitations, vous avez choisi d'acquérir une batterie de missiles nucléaires tactiques. Votre partie est automatiquement gagnée. Veuillez expédier par courtoisie le premier et seul fichier "Outgoing mail" pour que votre adversaire consulte le panneau de fin de partie. Notez toutefois que cette partie à pour conséquence de ne plus permettre de continuer à jouer Black Sea dans des conditions qui sont celles du jeu original. Votre jeu sera donc automatiquement supprimé de votre disque dur dans 10, 9, 8…7 …6…" 😀
Faudrait quand même ajouter un coupon de réduction de 5 dollars pour Combat Mission: Twilight 2000 prévu en 2022 😀
(sinon je réponds bientôt aux idées et remarques qu'elles sont bonnes de Laits et Alma hein :))
Tout d’abord bonjour à tous puisque c’est la première fois que je prend ma plume électronique sur ce site.
Je reviens sur ces histoires de roquettes que je ne maitrise pas du tout dans CMRT, puisqu’à l’heure actuelle, je n’ai que 5 minutes de jeu à mon actif.
Par contre ces tests me font furieusement penser aux témoignages lu des soldats allemands qui ont subit les Katiouchas et le résultat semble bien correspondre à une certaine réalité historique.
L’artillerie russe (dont les roquettes) était abondement utilisé pour faire la rupture des lignes de défenses adverses. Un assaut russe non soutenu par de l’artillerie en pagaille ne serait pas réaliste. Or si la dévastation tactique des roquettes de CM correspond à sa létalité, la question est pour moi, la présence de ces roquettes est-elle pertinente au niveau de CMRT (surtout au coût trop bas des ODB) ? Leur représentation ne devrait-elle pas être plus subjective ?
Ce que je veut dire c’est que la nature même du Front de l’Est de cette époque montre les limites des systèmes des QB de CM qui à vouloir essayer de tout modéliser créé des situations anachroniques.
Ceci me conforte dans ma préférence des scénarios. Mais pour Henniack, il vaut mieux les interdire dès maintenant. Sinon ça fera des histoires cette affaire.
Bienvenue à Bord Titi 🙂
J'avoue ne pas vraiment saisir ce que tu veux dire par représentation "plus subjective"… ni par "situations anachroniques"… si tu pouvais éclairer ma lanterne ? 🙂
Moi également, mais j'étais déjà très ancré dans cette préférence. 🙂
Sinon je voulais revenir sur les interventions précédentes, qui sont intéressantes et font réfléchir. Je pense que globalement Laits voit juste. Je n'ai pas fait de tests approfondis mais le peu d'expérience "en jeu" face aux Katiouchas semble effectivement démontrer que les blindés (les vrais) sont suffisamment protégés. Sans doute à très haute dose les chenilles (ou autre équipement) peuvent lâcher…ou, et ce doit être je crois le plus fréquent, les nerfs de l'équipage craquer, et ce dernier abandonner un véhicule en étant de marche.
Ainsi, prévenu de la présence de Katiouchas, maximiser la présence des blindés semble être une option tenable, sinon qu'elle met alors à mal la nécessaire combinaisons des armes, et l'allemand en position tactique difficile sur certains terrains (forêt, terrain vallonné, cloisonné…) sans bonne couverture d'infanterie.
Effet Katiouchas à relativiser en ville, également d'accord. Là où je ne suis plus est la suggestion des Sdkfz pour protéger l'infanterie. Ces trucs là sont vraiment en carton, et ne résisteront pas à la giboulée, augmentant à mon avis plutôt que diminuant les dommages.
La remarque d'Alma sur le Renseignement m'apparaît aussi tout à fait intéressante (de même que celle sur l'échelle de jeu qui "tord" le réalisme de la "petite échelle"). La donnée pourrait tout à fait être intégrée à un Gentlemen Agreement.
A propos de Gentlemen Agreement, Henniak a avancé une proposition là dessus. Si la chose part d'une bonne intention et propose une sorte d'accord "Clef en main", c'est finalement un contresens du terme "Gentlemen Agreement". Par définition, les deux parties doivent être volontaires dans un Agreement. Un Gentlemen Agreement ne peut contraindre donc l'une des parties quand l'autre la brandit. Ce serait une alors une contrainte, et plus un accord (si l'accord ne se fait pas, la bataille non plus, c'est simple !). De plus, il faut je crois lui laisser toute latitude pour qu'elle soit à chaque fois librement définie, négociée et ratifiée par les deux parties. Si un tournoi doit nécessairement proposer des règles qui s'appliquent à tous, un Gentlemen Agreement peut varier du tout à tout à chaque partie, il est distinct et le résultat de l'accord de deux personnes seulement à un moment précis.
Pour rigouler, cette sorte d'accord pourrait par exemple stipuler qu'au contraire, seuls des observateurs et des roquettes sont permis, en exception à tout autre effectif ou matériel (une sorte de "cache-cache" entre roquettes et OA). Pourquoi pas ? Si les deux sont d'accord !
Ceci étant dit, quelques idées qui pourraient être intégrées à un Gentlemen Agreement, en relation directe avec le "problème roquette"
* Celui qui a l'intention de prendre des roquettes prévient son adversaire avant la phase d'achat (en lui donnant -ou pas- la quantité de batterie). C'est l'idée d'introduire les effets du "Renseignement" dont a parlé Alma
* L'"accentuateur d'effet" des roquettes étant lié à la précision accrue et le délai nul (ou programmé au poil) des frappes programmées au déploiement, il peut être éventuellement judicieux de se mettre d'accord que de telles frappes programmées sont interdites. Seules les frappes programmées "en cours de jeu" seraient permises (les délais de préparation allant de 7-8 min pour le matos USA à 15 min pour les Katiouchas). Ca rend l'arme non seulement moins précise, mais aussi beaucoup moins souple tactiquement parlant.
* On peut évidemment, à défaut de les bannir, limiter la quantité de batteries qu'il est possible d'acheter.
Bref, au delà de l'interdiction pure et simple (qui reste probablement la meilleure décision -parce que plus simple- dans le cadre d'un tournoi), les parties amicales peuvent être soumises à tout un spectre d'accords plus "souples" sur ce sujet.
Des bonnes pistes à creuser. Parfois je me demande si CM ne devrait pas introduire des notions qui ne font clairement pas partie du jeu QB actuel. Un « front » est en général un équilibre, où à chaque fois que l’un « pousse » une unité, l’autre répond. « Ah ouais, tu fais ça…. alors tiens, je t’envois ceci, tu vas voir ».
Pourquoi pas faire un système d’achat de QB où l’OdB est mise en place progressivement après plusieurs va-et-vient avec l’aversaire. Exemple : Carlos commence, il achète de l’infantrie, des blindés et de l’artillerie (dont le type). Il informe Laits, désormais Carlos ne peut plus changer ce mix. Laits fait de même et informe Carlos. Carlos peut ensuite changer les proportions, il informe Laits des proportions , et ne peut plus changer grandement ces proportions. Laits fait de même, etc.. On arrive justement à l’équilibre « du front ». L’attaquant peut alors rajouter une proportion de troupes « mobiles » (donc pas ‘artillerie) inconnues du défenseur, ou les deux s’il s’agit de rencontre. Un peu comme certains jeux de cartes !
Pour être plus clair je vais prendre un exemple concret mais peu adapté au quick Battle a priori.
Si on créé un scénario Défense Allemande/Attaque Russe et qu’on laisse au joueur russe les moyens de l’époque et le soin de gérer la préparation d’artillerie préalable.
L’allemand a toutes les probabilités de perdre 85 % de ses effectifs. L’intérêt sera donc nul.
Je pense d’ailleurs que les unités en Sdkfz morfleront autant que les autres.
Par contre si on créé le scénario sans laisser la gestion de la préparation d’artillerie à l’attaquant (en faisant un ODB de « survivant »), on garde un équilibre de la partie et rien n’est joué dès le début. C’est ce que j’appelle la « représentation subjective » de l’artillerie.
Les créateurs de scénarios arrivent bien à contourner le "problème" de l'artillerie programmée au déploiement en faisant arriver l'artillerie dans les renforts (à 5, 10 ou 15 minutes après le début par exemple).
Ainsi, un joueur humain aux commandes ne peut pas plier l'adversaire d'entrée avec ce type de frappe immédiate très avantageuse. Elle sera nécessairement programmée "en cours de jeu".
Il semblerait que j’ai fait une erreur de sémantique 🙂
Trop tard 😉
Oui pour les trophées il s’agit d’interdire , pas question de demander les mots de passes de tout le monde pour vérifier qu’ils n’ont pris que le nombre de batteries prévues :-/
De toutes façons les gens vont vite les oublier ces roquettes. Il y a encore peu de temps presque personne n’en prenait.
Pour moi c’est bien clair. Le problème se pose pour les tournois uniquement.
Au delà de la sémantique, il faut se rappeler d'une évidence: on n'est pas obligé de jouer une partie amicale 😀
" Tu veux ces contraintes là toi ? Je suis obligé tu dis ?…pffff…ben nan, désolé, je vais jouer avec machin, il est moins chiant"
Après, ce que tu as appelé "Gentlemen Agreement" a bien un contenu tout à fait sensé et valable hein; il peut fort bien du reste faire florès en tant que "règle de référence*" entre personnes qui ont l'habitude de jouer ensemble et souhaitent se dispenser de remettre la question sur le tapis à chaque coup.
Pour les Tournois (parties qu'on est obligé de jouer dès lors qu'on s'est engagé dans le tournoi), tu as 100% raison. On pourrait faire plus "subtil", mais ce serait un nid à soucis pour l'arbitre (qui devrait vérifier l'observation des règles) de même qu'une source possible de contestation ("Mais heu, la roquette est tombée 10' 15" après le début de la partie ! (Cf Screen 1 en PJ) Si ça c'est pas une frappe programmée je ne m'y connais pas ! Ya un délai de préparation de 8 minutes et comme j'ai vu l'observateur gambader ya 7 minutes et trente secondes (cf. Screen 2 en PJ) …blablabla…" )… bobo à la tête quoi. 😀
*"Gentleman Henniak Rule ?" 😀
Ce genre de chose pourrait être résolu très simplement par un pool de questions (2, 3, 4, 5 ? posées en alternance par l'un et l'autre) et auquel l'adversaire devrait répondre par Oui ou non.
Le trucs amène aussi de la subtilité. Tu as le total libre choix de ta question, mais la réponse sera toujours oui ou non.
Ainsi, si tu demandes "Tu prends des chars" ? , un "oui/non" t'informe, mais ça reste vague…tu pourrais demander "Yaura du Panther ?" mais ta question comporte un risque. Si ya du Panther, l'adversaire te répondra "Oui", ce qui constitue une information précise…mais s'il a acheté 1 compagnie de Pz IV, il te répondra simplement "Non", ce qui fait que tu ne sais finalement pas s'il y aura des chars ou non ! 😀
On peut demander "Yaura des chars ?" puis, si c'est oui préciser "Yaura du Panther ?", mais ça grille deux questions (et même trois si tu ajoutes "Trois panthers au moins ?")….et peut-être qu'il n'y aura plus de questions disponible pour un très utile "Tu as pris des roquettes ?" 😀
Ce genre de truc me parait bien, sinon que ça fiche de la lourdeur (puisqu'il faut que chacun ait d'abord acheté "à blanc" pour répondre aux questions, puis acheter "en vrai" conformément aux réponses données pour la partie. Et aussi une parfaite honnêteté : "Mmmmmh, je lui ai dit "pas de Chars", je vais donc finalement faire le plein de chasseurs de chars !")
EDIT : nan, en fait, je me relis: c'est sympa sur le papier mais sûrement juste bien relou pour une partie quoi. Par contre, je pense ce genre de phase de renseignements peut-être plus intelligemment introduite dans le cadre d'un jeu de campagne (comme le Beyond Overlord de Mik in the Mist). Il existerait alors des pions "Renseignement" à jouer qui oblige le camp "victime" à acheter son OB avant l'autre et répondre à X questions. Parce que les renseignements croisés, c'est trop lourd
J’ai peut-être été un « précurseur » dans l’usage de la roquette
Dans l’une de mes parties contre Mik_in_the_Mist
(Tour 1 de TFvsKg de mémoire)
j’étais alors côté US et avais opté pour l’utilisation de 2 ou 3 batteries de roquettes
que j’avais étalées sur 10 minutes et couvrant l’intégralité de la zone de déploiement de Mik.
Mais cela avait grandement impacté mes ressources – et j’ai fait l’impasse sur les tanks sur ce tour là.
Et je crois que le résultat était plutôt moyen (Si Mik peut confirmer ??)
Par contre, sur RT, partie contre Altirama – carte urbaine
J’ai me suis pris 3 ou 4 vagues de roquettes alors que je défend côté Axe
l’intégralité de mes troupes étaient en défenses dans les batiments sauf les mortiers et canons AC
pas loin de 85% de pertes – aucun groupe n’a été épargné, 2 MG Out sur 4, et 3 HT détruit sur 4
J’avais pensé qu’il avait tapé dans son stock de points et je n’avais même pas vérifié le coût, je suis simplement éffaré au vu de cette article !
Il ne faut pas oublier que nous jouons à un jeu de stratégie qd même. Balancer des salves de roquettes n’est pas bien compliqué.
dans mon souvenir, ça n’avait pas fait beaucoup de pertes en bonshommes, quelques unes quand même hein… j’avais planqué les mecs dans les maisons, mais surtout ça a augmenté leur niveau de suppression. Ils sont quasi tous passé à rattled – perturbé.
Ce qui est pas bon quand l’ennemi s’approche encore tout frais lui.
Pour moi c’était une première de voir ses roquettes s’abattre, et une surprise, je connaissais pas… ce fut impressionnant de voir la carte couverte d’impacts en quelques secondes.
Le problème à RT c’est que les BM-8 coûtent peau de balle ! tu peux te permettre d’en acheter au moins trois à chaque partie. 29 pts*3, c’est 3,4 % du budget d’une medium rencontre …
Allez, je vous livre la vidéo à l'origine de tout. 😀
Il s'agit donc de la scène en jeu (la vraie: la partie est actuellement à 2 minutes de son terme) à l'origine de mon petit tour dans le menu d'achat pour déterminer ce qui m'est tombé sur la tronche…à l'origine de mon état de choc, qui m'a trouvé en position foetale devant mon écran…puis des tests…et enfin de l'article que vous trouvez au dessus. 🙂
Cette vidéo dure seulement 20 secondes, qui est la durée précise de la frappe (en réalité, la première partie de la frappe à 29 points). Ce sont donc l'équivalent de 14,5 points d'achat qui tombent.
J'ai compté les pertes engendrées par l'action uniquement (durant les 5 premières minutes de la bataille, c'est facile, j'avais perdu 2 hommes).
19 morts, 36 blessés graves, 25 blessés légers (base jaune)
Soit environ le tiers de mon effectif d'infanterie hors de combat en 20 secondes et quasi la moitié touchée d'une manière ou d'une autre en comptant les blessés légers. Par ailleurs, vous le voyez, c'est à peu près la totalité de l'effectif survivant qui ne pourra recevoir d'ordre à la fin du tour parce que secoué ou paniqué.
La seconde partie de la frappe (6 minutes plus tard) sera évidemment moins létale, m'étant de mon côté arrangé pour presser le pas et ne plus être massivement sous la zone. Il y aura toutefois sûrement une petite dizaine de pertes supplémentaires à ajouter au compteur.
Suite aux mises à jour vers 1.02, les roquettes ont changé de tarif…
les BM-8- 24/36/48 passent respectivement à 155, 236 et 317 points, soit plus qu’un décuplement, ce qui semble être une bonne chose.