Mur en pierre / Mur de briques / Mur de pierres murales dans l’éditeur
Trois représentations graphiques qui ne modifient pas les propriétés du « muret » (par opposition au « haut mur » dont nous parlerons juste après).
Le muret assure une bonne couverture contre les tirs d’armes légères lorsque l’infanterie est postée derrière. Par contre, cette protection est inefficace contre les menaces en tir indirect tels obus d’artillerie ou mortier. Un fantassin accroupi ou debout derrière un muret peut bien sûr tirer par dessus.
Selon la hauteur de l’engin et l’élévation du canon, un blindé peut également bénéficier du défilement de tourelle derrière un muret…ou voir sa ligne de tir gênée.
Franchissement, destruction:
Ici l’exemple d’un char moyen et d’un groupe d’infanterie qui franchissent un muret: Les piétons sautent sans problème par-dessus le muret et le char moyen passe également l’obstacle moyennant la destruction de plusieurs sections de mur sur sa trajectoire. Le franchissement ralentit le blindé sur la section et confère une (mal)chance d’immobilisation.
A noter qu’un char lourd possède des capacités de franchissement identiques…mais pas un char léger.
(images « flibustées » à « The Few Good men »)
Second exemple: Le Sherman (char moyen) réitère « l’exploit ». Par contre, ni le Half-track ni le Stuart ne peuvent franchir le muret. Le pathfinding leur commande donc le contournement. Jeep, M8, Puma, Sdkfz, véhicules légers, en sont également incapables.
Troisième exemple: un M8 Greyhound contourne l’obstacle, dans l’incapacité de passer « par-dessus ».
Passer quand même…
Evidemment, une partie de muret abattue par le passage d’un char moyen ou lourd « ouvre la voie » aux engins légers. Il convient donc si l’on a cette intention de ne pas se tromper dans l’ordre de marche et prendre en compte le ralentissement du char de tête pendant l’opération.
On peut aussi ouvrir le muret à l’obus (mais pas à la mitrailleuse)…mais attention !
Ce M8 décidément obstiné décide de se frayer un passage à la dure. A l’aide de quelques obus, il finit par renverser une section de mur. Comme on le constate sur la seconde et troisième image, cette seule section ne permet pas le franchissement (largeur=une case)…et le M8 contourne.
Dernier exemple:
Incorrigible, notre M8 poursuit son oeuvre de destruction en s’attaquant aux sections adjacentes avec son armement. Ici, trois sections (cases) abattues lui autorisent enfin le passage. Deux sont d’ailleurs suffisantes.
Voilà…vous savez tout sur les usages d’un muret qui soit dicible à une heure de grande écoute.
N’hésitez pas à compléter, amender en répondant: j’intégrerai vos remarques au post et ferai un sommaire pour que chacun puisse retrouver facilement chaque type de terrain.
A suivre, la haie ! (pas Brigitte hein ! )
Est ce gourmand en obus cette technique?
J’imagine que ça dépend du calibre, mais juste pour avoir une idée/estimation…
Car ça a l’air d’être bien utile…
1 à 2 obus de 75 mm devraient suffire…le muret ne devrait pas non plus résister à plus de 15 ou 30 secondes de 20 mm. (FAUX ! Voir la fin du commentaire)
Ceci dit, je vais te confier ce que j’ai déjà écrit à un autre endroit: je suis un escroc, car je ne connais pas la réponse.
D’ailleurs, je ne savais absolument rien de ce qui a été écrit dans 100% ou presque des articles dont je suis l’auteur (et je relis souvent mes articles pour me souvenir de ce que je suis censé savoir…)
Mon truc en fait, c’est par exemple de lancer le jeu, de faire tirer un Sherman sur un muret dès la première minute, de regarder au bout de combien d’obus il s’écroule…et pis quitter le jeu.
Et ensuite, l’air de rien, je reviens sur CombatMission.fr pour poster « Pfff, z’êtes vraiment des branques les mecs, vous n’y connaissez rien. Moi je sais parfaitement qu’il ne faut que deux obus pour abattre un muret, et c’est évidemment parce que je suis un super vétéran ! » 😀
Voilà Dam’s, je ne te confie le truc qu’à toi, ne le répète à personne. 😀
C’est comme ça qu’on fait croire qu’on sait plein de trucs. Avec cette méthode, et ben n’importe quel cave peut écrire un article: en lançant le jeu dans certaines situations et en observant ce qui se passe.
EDIT: D’ailleurs, passons à l’exemple pratique, qui démontrera qu’en fait, je te dis des conneries si je ne teste pas. 🙂
Je viens donc de tester, avec un Sherman (75 mm), un M8 et un Stuart (tous les deux 37 mm)
Le mur tombe (deux sections de mur) au quatrième obus de 75 mm, après environ 30 secondes
Le mur tombe (deux sections) après environ 15 obus de 37 mm, après environ 1′ 30 (voire un peu plus)
Les résultats vont varier compte tenu d’un élément important: ce n’est jamais le mur qui est vraiment ciblé, mais la case où celui-ci se trouve. Ainsi, les impacts se distribuent sur la case de 8 X 8 mètres traversée par la section de mur. Certains obus vont donc le frapper de plein fouet, d’autres tomber juste à côté et ne faire que l’endommager par le souffle de l’explosion. Et cette variable est impossible à vraiment anticiper.
A noter qu’une mitrailleuse (ou une arme plus petite) n’aura jamais aucun effet sur un mur, quel que soit le temps consacré.
Voilà, chuis très intelligent 😀
ok…. merci…
Ma remarque était une sorte de réponse au « Je ne sais rien, du coup je ne peux rien apprendre aux autres » que beaucoup, dont toi, ont tendance à avoir ancré dans le cerveau à propos de CM.
Ceci pour souligner que je ne sais finalement très peu de choses…et que ma principale méthode lorsqu’il s’agit de sujets précis (comme celui du nombre d’obus pour abattre un muret), c’est de tester pour savoir, puis le communiquer. Le plus débutant des joueurs peut le faire. C’est évidemment un encouragement à la curiosité et au partage de vos expériences, qui ne sont en vérité pas fondamentalement moins riches que celles des vétérans. 🙂
Alors, Avanti Dam’s ! 😀