Je ne me suis refusé aucun sacrifice pour m’initier aux techniques de maçonnerie afin d’à peu près correctement désigner l’ouvrage.
Dans l’éditeur de carte, trois sortes de ponts sont indifféremment qualifiés « pierre » alors que leurs caractéristiques sont distinctes. « Pont Moyen en pierres sèches » est dont une dénomination « maison », que j’espère assez précise. La texture est proche de celle du « petit pont de pierre » mais le chemin bien plus large et non voûté.
Ce pont est livré en portions de 3, 4 ou 6 cases de longueur qu’il est possible de joindre pour constituer de plus long ouvrages.
Chaque pilier permet de poser un waypoint ou une cible, excluant donc les zones au sommet des arches.
Franchissement
Aucun problème de franchissement pour un char moyen Panzer IV, ce qui nous permet de déduire que tous les Half-tracks, chars légers et chars moyens, de même bien sûr que l’infanterie peuvent emprunter le pont
Char lourd:
Observez par contre qu’un char lourd tel que le Tigre I ne peut emprunter l’ouvrage et cherchera spontanément une voie alternative. En pratique, cette catégorie de pont est donc exclue aux Tigres I et II.
Combattre sur le pont / lignes de vue
Le combat est possible pour les unités positionnées sur un pont et la couverture du parapet comparable à celle du muret.
Toutefois, contrairement au muret, les fantassins ne peuvent être « collés » immédiatement contre le parapet (malgré un ordre d’orientation). Ils se distribuent donc de manière relativement aléatoire sur la surface du chemin, dans une position susceptible de compromettre leur couverture face à des tirs en surplomb. De même, en fonction de l’orientation de la ligne de tir, certains fantassins peuvent rester inactifs, n’ayant pas de ligne de tir personnelle (ce qui se produit rarement derrière un muret).
Les véhicules peuvent bénéficier du défilement de tir partiel. En somme, nous n’avons pas constaté que les lignes de vue se comportent pas d’une manière qui soit illogique par rapport aux positions relatives du tireur et de la cible.
Destruction
A l’explosif ?
Nous avons tenter de faire sauter l’ouvrage à l’aide des explosifs dont sont équipés certains groupes de combat. Le test à également été fait sur les ponts plus petits (pont de bois et petit pont de pierre).
Malgré 6 charges épuisées dans les tentatives consécutives, c’est toujours un échec.
Au canon
Petite incertitude pour notre désormais fameux Tigre démolisseur. Les premières salves contre le pilier central n’ont pas pu être formellement comptabilisés comme « coup au but »…les obus semblant toucher (ou s’égarer) sous le niveau de l’eau.
Contre les piliers aux extrémités, la comptabilisation de 8 coups au but est certaine avant l’effondrement. Comptons donc une résistance probable à une dizaine de coups de 88 mm…et au moins 8.
Vous connaissez maintenant la ritournelle sur l’effondrement total et la mort de tous les occupants, quelle que soit la distance qui les sépare du point d’impact.