Le Numéro 2 de l’Ecole de guerre – le scénario pour CMBN et son fascicule, chez votre armurier !
A quelques jours seulement de la rentrée scolaire, le principal risque que vous courez en amorçant une conversation sérieuse avec vos enfants est de vous apercevoir qu’ils sont exactement aussi ignares et crétins que l’année passée à la même date. Il est évidemment un peu tard pour regretter d’avoir détourné le budget « Cahiers de vacances » au profit de glaces italiennes et de tours de pédalos. Trop tard. C’est définitivement encore une année consumée sur l’autel des abysses de l’Esprit et de la Culture.
Ah qu’il est loin le temps de votre propre père qui s’abreuvait à la Pléiade et aux discours du Grand Charles! Et vous même encore, il y a 20 ou 30 ans, vous étiez bercé au lyrisme d’une chanson de Karen Cheryl ou au charme et l’épaisseur romanesques d’une invitée de Stéphane Collaro. Non, le beau verbe et la belle culture sont lettres mortes pour vos enfants. La plupart est par exemple persuadée que « Mon cul ! » est officiellement admis après « Fraternité » dans la devise républicaine et est infoutue de seulement situer un foyer de population érythréen sur une carte du Nord-Pas-de-Calais. la Jeunesse est vraiment un naufrage !
Vos enfants finiront donc par agoniser sur le champ de bataille de leur scolarité, peut-être sortis in extremis sur le brancard infamant d’une école privée que vous paierez évidemment de votre poche.
Fichu pour eux, mais pas pour vous, qui avez encore une semaine pour vous mettre à niveau. Vous avez séché Combat Mission durant les vacances ? Qu’à cela ne tienne, le numéro 2 de l’Ecole de guerre répond présent pour vous remettre d’équerre.
Dernier ajout – Après six mois d’absence (La Ferme Saint-Martin datant de février), l’Ecole de guerre revient pour vous proposer son Numéro 2 intitulé « A la Croisée des Chemins ». Il s’agit d’un scénario signé Alma que j’ai quelque peu honte de ne vous proposer que maintenant, puisque l’auteur l’a élaboré très peu de temps après le Numéro 1 et me l’avait alors confié pour finalisation des briefings… Bienheureusement, mon petit doigt me dit que vous n’attendrez pas aussi longtemps avant la parution du « Numéro 3 ».
Alma, au delà d’être l’auteur du scénario, est aussi la garantie que celui-ci peut-être mené à bonne fin. Il m’a confirmé l’avoir réussi. De mon côté, j’avoue en avoir chié comme un damné sans encore l’avoir plié. C’est je crois un challenge ardu, beaucoup plus que la Ferme Saint-Martin. On vous pardonnera donc aisément de ne fournir qu’un AAR-Solution succinct avec schéma, indications, flèches (et d’autres choses qu’on peut placer grâce à Paintbrush) plutôt qu’avec les images in-game perdues au milieu de celles qui témoignent de vos très nombreuses et infructueuses tentatives. N’oubliez tout de même pas l’écran de fin de bataille. 200 Grisbis récompenseront une solution illustrée, 500 si c’est réalisé sans perte -ce que je crois très difficile. Bonne chance.
Mais aussi, ailleurs – La guerre moderne sur un tapis de Belote – Warfighter : The Tactical Special Forces Card Game est un wargame/ jeu de société « encarté » qui, comme son nom l’indique, vous propose de conduire au combat les Forces Spéciales lors de leurs interventions. Il s’agit d’un jeu (en anglais) coopératif, également adapté pour le solo. Après Shock Force et Black Sea, c’est donc une autre manière d’aborder le combat tactique contemporain, sans besoin d’un abonnement à EDF. Rekka vous présente sur Esprits.net le matériel de jeu et son système, ainsi qu’un récit de partie.