Mitrailleuse lourde Breda M37
La Breda M37 était la principale mitrailleuse lourde d’infanterie en usage durant la Seconde Guerre Mondiale. Tout comme la Breda M30, la Breda M37 témoigne de décisions de conception plutôt étranges. Le canon est approvisionné par un seul chargeur de 20 cartouches et un mécanisme replace soigneusement les douilles vides dans le clip au fur et à mesure de l’utilisation, augmentant de façon significative les risques d’enrayement et réduisant la cadence de tir. Une version modifiée du M37, appelée M38, était utilisée dans les véhicules et proposait plusieurs modifications, incluant une crosse de pistolet et l’approvisionnement par un chargeur-boîtier vertical.
Cartouches – 9X59 mm RB Breda ; Portée utile – 1000 mètres ; Approvisionnement – Chargeur de 20 cartouches
Cannone da 47/32 – Canon anti-char
Le Cannone 47/32 M35 était un canon autrichien développé par Bohler, et produit sous licence en Italie. Le 47/32 était conçu pour assumer aussi bien la fonction de canon d’infanterie que canon anti-char; ainsi capable d’effectuer des tirs de soutien indirects mais aussi d’être utilisé en tir direct contre l’infanterie ou les chars ennemis. Durant la procédure de déploiement, les roues sont enlevées afin d’assurer au canon un profil aussi bas que possible.
« L’avis de Carlos – Vous ne ferez malheureusement trembler pas grand monde avec cette arme anti-char -virtuellement la seule à votre disposition- dotée d’un calibre médiocre pour un pouvoir perforant insuffisant. Seule sa double-fonction vous sauvera -peut-être- de la dépression nerveuse. »
Cannone da 65/17 M13 -Canon d’infanterie
Le Cannone 65/17 M13 était une pièce d’artillerie de montagne italienne entrée en service en 1913. En 1943, cette arme était obsolète et en cours de remplacement par le Cannone da 47/32. Toutefois, il était alors encore possible de le trouver dans certaines compagnies régimentaire, utilisé comme canon anti-infanterie.
Mortier Brixia M35
Le Brixia était un mortier léger largement répandu dans l’infanterie italienne durant la Seconde Guerre Mondiale. Le Brixia était un mortier original dans la mesure où l’approvisionnement et l’allumage s’effectuaient par une culasse et ses munitions se présentaient par chargeurs. Le mortier affichait une bonne cadence de tir et pouvait se révéler précis lorsqu’il était manié par des servants expérimentés; il était à l’inverse complexe et ses projectiles de petite taille ne contenaient que peu d’explosif.
« L’avis de Carlos – A mon avis, nous tenons là « la petite merveille » des appareils italiens. Si le mortier léger Brixia est désavoué pour sa complexité de conception et de production, ce sont là des facteurs qu’on ignorera évidemment en jeu.
Pour le reste, pour un coût dérisoire, nous tenons là une machine intéressante dont on ne découvre les véritables attraits qu’à la première manipulation.
En point négatif, signalons d’abord l’animation erronée dont est victime ce mortier par rapport à l’utilisation réelle de cet engin. Battlefront a programmé l’animation des servants comme pour tout autre mortier. L’opérateur est à genou et charge l’engin par la bouche. En réalité, le Brixia est par exception un mortier doté d’une culasse, et c’est donc par là que le chargeur et les amorces sont insérés. On ne relèverait même pas ce point négatif si les conséquences n’étaient autres que « cosmétiques ». Toutefois, eut égard au système de la balistique dans Combat Mission, un homme allongé (comme il était possible de le manipuler historiquement) n’offre pas tout à fait la même surface aux tirs qu’un homme à genoux. Cela reste un défaut mineur, mais tout de même !
Au rang des inconvénients toujours, parfaitement historique celui là, on notera la capacité explosive assez dérisoire des projectiles, très inférieure au mortier léger de 60 mm américain.
Pour le reste, le Brixia est doté de trois très bons atouts. Le premier est sa dotation généreuse en munitions (48 au lieu de 32 obus pour le mortier de 60 mm U.S). Le second, sa cadence de tir, à nouveau supérieure à son concurrent. Enfin, le dernier, et c’est sûrement le principal: le mortier Brixia ne souffre virtuellement d’aucun temps d’installation (déploiement) et de démontage !
Contrairement aux valeurs indiquées sur la fiche (il ne faut donc pas les prendre en compte), le mortier Brixia est presque prêt à servir dès le dernier waypoint atteint. Le seule temps de latence à comptabiliser est celui nécessaire pour orienter le mortier vers sa cible. De même, s’il est nécessaire de changer d’emplacement, le mouvement de l’équipe Brixia sera exécuté immédiatement, c’est à dire sans délai de démontage !
Zéro temps de déploiement/démontage font de ce mortier un appareil d’une souplesse d’utilisation inégalée.
S’il on additionne aux avantages du Brixia ceux du mortier moyen italien, il y a dans la famille « mortiers » de très bons achats à faire. »
Mortier – Mortaio da 81/14
Le mortier 81/14 est une copie du modèle Brandt semblable aux mortiers de 81 mm de beaucoup d’autres nations, incluant le M1 81 mm Américain.
« L’Avis de Carlos – Il s’agit là aussi d’un bon produit, et même supérieur à ses concurrents. L’avantage marginal n’est pas à chercher dans l’engin lui-même qui est la copie conforme des 81 mm américains et allemands mais dans le fait que pour un prix très légèrement inférieur (122 au lieu de 126 pour l’U.S) vous avez la même chose…et dix obus de plus par pièce ! (soit 20 obus pour une section). Pour un fois, avec sa rareté nulle, vous ne trouverez même pas de raison de tergiverser pour faire pleuvoir l’enfer sur les têtes américaines. »
Le m35 « petite merveille » faut voir !
dans « Avanti! » les braves servants n’ont pas démérités ils ont vidés leurs 143 pétards sur l’AC US – c’est pas que j’ai pas confiance dans les pétards du m35 mais faut être sûr! Faudrait voir à pas trop compter sur les blindages royaux – il en aurait fallu 300 pas moins le carro commando en fume encore !
Je ne suis pas sûr d’avoir compris. Tu utilises le mortier contre les engins blindés ? Si c’est le cas, c’est, un étrange usage si tu veux mon avis; un peu comme manger sa soupe avec une fourchette. 😀
Le mortier n’a concrètement aucune valeur perforante, seulement explosive…d’où le conseil (selon moi) de s’en tenir exclusivement à un usage anti-piétons.
Le mieux qu’on puisse raisonnablement espérer (avec un énorme gâchis de munitions, quel que soit le calibre du mortier) c’est l’immobilisation du véhicule ou, pour les engins dont la partie supérieure est ouverte, un tir qui fasse mouche dans l’habitacle (probabilité qui revient à toucher le gros lot d’une tombola)
L’AC : le canon antichar (semi piéton 😉 )
Sinon du mortier de 81 sur du fer blanc italien faut tester :0°
Ah, okaaay, j’avois pô bien comprite 😀
On est d’accord que la capacité explosive du Brixia est extrêmement limitée. Il suffit d’une légère irrégularité du terrain ou -pire- la présence du bouclier d’un canon AC pour contraindre à doubler la dose en termes de munitions. Même dans des conditions favorables, on se trouve parfois surpris qu’un obus qui tombe entre deux orteils ne parviennent pas à faire sauter un ongle.
Pourtant pourtant, en cumulant l’ensemble des caractéristiques et limites du « produit », en le comparant avec les autres équipement italiens, je persiste à penser qu’il ne saurait trop y avoir de Brixia dans votre O.B italien.
Quant au 81 mm sur les caisses à savon, possible que ça passe … mais avoue qu’il est dommage de gâcher du 81 mm là où une simple balle de mitrailleuse parvient à traverser l’engin de part en part 😀
PS: Ton pseudo renvoie à l’adresse « i/ ». J’y vois deux explications possibles. La première est que site « i », actuellement en sommeil, sera actif le matin du Jugement Dernier avec l’Antéchrist en admin et sauterelles en spambots. La seconde est qu’il s’agit d’une erreur de pianotage. 😉