Les chars italiens les plus célèbres-tels les Fiat M14/41 et autres chars moyens- n’ont pas pris part à la défense de la Sicile. Les grandes formations blindées italiennes qui étaient dotées de ces véhicules ont été totalement annihilées lors de la chute de la Tunisie début 1943, et furent reformées sur le continent. La plus grande partie des meilleurs chars que l’Italie possédait encore fût donc affectée à ces unités -alors situées aux alentours de Rome- lorsque le pays déposa les armes en septembre 1943 et les allemands s’en sont rapidement emparés lors du désarmement qui s’en est suivi.
Note: La plupart des véhicules italiens ne sont pas pourvus de radio. La majorité des formations de chars et de Semovente dépendent de véhicules de commandement affectés au niveau de la compagnie et du bataillon, spécifiquement configurés pour pouvoir loger une radio.
Chars
Renault R35
Le Renault R35 était un char français conçu et produit durant les années 30. Le véhicule était destiné à être utilisé en tant que char léger de soutien d’infanterie. Le R35 disposait d’un blindage de 45 mm à l’avant, était équipé d’un canon de 37 mm L/21 et pouvait atteindre une vitesse de 20 km/h.
Après la chute de la France en 1940, l’armée allemande s’est rapidement saisie du matériel français et l’a immédiatement remis en service, y compris plus de 800 Renault R35. 124 de ces chars furent alors cédés à l’Italie qui les utilisa pour la défense côtière de Sicile et du continent.
A la différence de chars plus récents alignés par les américains et les allemands, nombreux sont les véhicules italiens de Fortress Italy -incluant le R35- qui ne disposaient de deux hommes d’équipage. Sans surprise, cette situation faisait reposer sur les épaules du seul chef de char une énorme part des responsabilités. Il devait ainsi tenir le rôle de canonnier, de chargeur, de commandant, et même parfois d’opérateur radio lorsque l’engin en était doté. Cette situation implique également que le char devait être verrouillé pour pouvoir faire feu et que la perte du chef rendait l’engin pour l’essentiel inopérant. Verrouillez donc ces véhicules très tôt et souvent!
Coût – 94 points ; Rareté – 237 (sans radio) / 395 (avec radio)
Blindage – 12 à 45 mm
L’avis de Carlos – « Difficile de refréner un élan chauvin pour ce char, certes obsolète, mais pas tout à fait dénué de qualités. Si ses capacités antichar sont clairement insuffisantes, sa protection à l’épreuve des armes légères en fait un soutien tout à fait appréciable placé « au plus près » de l’infanterie. Ce n’est finalement qu’au regard de son coût diablement élevé (et de sa rareté qui n’arrange rien) qu’on sonnera probablement le glas de ses velléités d’achat. Pour exactement le même prix, il est possible de faire l’acquisition d’un Semovente 75/18. Sans porter au pinacle ce dernier engin -qui ne le mérite certainement pas- on aura tout de même du mal à lui préférer ce trop modeste Renault R35. »
L5/21
Egalement désigné sous l’appellation Fiat 3000 Model 21, ce véhicule est fortement inspiré du Renault FT-17, char léger français datant de la Première Guerre Mondiale. Le L5/21 est entré en service en 1921 et pris part aux combats en Lybie, Ethiopie et plus tard en Grèce. Le char fût par la suite relégué à la défense côtière et ne fût plus engagé avant l’invasion de la Sicile en 1943. Le L5/21 n’est que très peu protégé avec seulement 16 mm de blindage frontal; il atteint péniblement la vitesse que 21 km/h et n’est pourvu pour tout armement que d’une paire de mitrailleuses de 6,5 mm.
Blindage – 6 à 16 mm
Coût – 51 points ; Rareté – 288 (sans radio) / 720 (avec radio)
L’avis de Carlos – « Oui…mais non, même en cadeau au fond d’un baril de lessive. Au delà de la piètre qualité de cet engin particulier, je trouve là l’occasion d’une remarque générale sur les blindés légers: il n’y a résolument pas de place pour les rigolos en Quick Battle. Ce mode de jeu crée une aspiration irrésistible en direction du « lourd qui fait mal », qui représentera toujours un meilleur rapport qualité/prix en l’absence de « gentlemen agreement » sur les catégories d’unités autorisées/prohibées. Pour en revenir au L5/21, la seule perspective qui pourrait égayer la partie d’un joueur farceur qui l’alignerait serait de songer que l’adversaire pourrait bien trésaillir du sourcil un quart de seconde en le confondant avec sa variante L5/30, pourvue d’un canon de 37 mm. Il est bon de rire parfois. »
L5/30
C’est le même véhicule que le L5/21, mais auquel les mitrailleuses ont fait place à un canon de 37 mm L/40. Ce char est également désigné sous l’appellation Fiat 3000 Modèle 30.
Blindage – 6 à 16 mm
Coût – 56 points ; Rareté – 328 (sans radio) / 820 (avec radio)
L’avis de Carlos – « Même châssis, mais pas tout à fait à mettre dans le même panier que le L5/21. Je n’ai aucune expérience de manipulation de l’engin mais à contrario, je me souviens qu’un de ceux là a fait mordre la poussière à l’un de mes Stuart. Le Canon de 37 mm L/40, qui n’a dans l’absolu rien d’impressionnant, n’est donc pas tout à fait impuissant face à la concurrence de sa catégorie. Les principaux défaut de l’engin restent l’absence de mitrailleuse (pour le coup), sa faible mobilité et sa protection dérisoire qui l’empêchent d’être pressenti dans le rôle de soutien d’infanterie en alternative -par exemple- du Renault R35. Au regard de ses caractéristiques sur le papier, je le tiendrai davantage pour une sorte de « chasseur de chars du pauvre », à l’affût pour lâchement bastonner les petits, et qui sait s’effacer à la moindre riposte. Pour 56 points seulement, ça peut se tenir, encore que la chose écornera par ailleurs significativement votre capital rareté »
Tankettes
L3/33
Il est également connu sous le nom de Carro Veloce 33 (CV-33). Inspiré par le Vickers Carden Lloyd Mk VI britannique, le L3/33 à été affecté au début de 1934 aux unités de cavalerie. La Tankette a été conçu pour un usage de reconnaissance, et à cette fin affiche une silhouette très basse, ainsi qu’une assez bonne mobilité avec sa vitesse de pointe de 42 km/h. Les deux membres d’équipage disposent en guise d’armement d’une unique mitrailleuse de 6,5 mm.
Blindage – 6 à 13,5 mm
Coût – 85 points ; Rareté – 210 (sans radio) / 350 (avec radio)
L’avis de Carlos – « En cohérence avec ce que j’ai dit dans la notice du L5/21, je ne vois de manière générale pas de place pour les engins de reconnaissance (sauf exception) en Quick Battle, indépendamment de leur rapport qualité/prix. Si l’utilité de ce genre de véhicule est probablement indéniable historiquement parlant, lorsque l’engagement s’étale sur plusieurs jours et kilomètres carrés, ceux là savent laisser les autres prendre le relais au cœur du combat, dense et rugueux. Ce sont justement ces dernières phases d’engagement qui forment l’essentiel des Quick Battles, lorsque les véhicules de reconnaissance sont sensés avoir regagné des zones sûres. Ce sont donc des unités qui ont selon moi tout à fait leur place dans des scénarios de reconnaissance, et pas ailleurs. S’agissant de cet engin en particulier, pour 85 points (Sic), ça me semble en plus de cela tenir de l’escroquerie. »
L5/35
Il s’agit d’une version améliorée du L3/33. Le L3/35 bénéficie de plaques de blindage boulonnées au lieu de plaques rivetées et une double mitrailleuse de 8 mm est venue remplacer l’unique mitrailleuse de 6,5 mm du L3/33. Cet engin est également connu sous le l’appellation CV-35.
Blindage – 6 à 13,5 mm
Coût – 100 points ; Rareté – 225 (sans radio) / 425 (avec radio)
L’avis de Carlos – « A peine meilleur tout en partageant l’essentiel des caractéristiques du L5/33; encore plus cher. N’insistez pas, je vais finir par être désagréable. »
Chasseurs de char
Semovente 47/32
(Version équipée d’un canon de 47 mm à gauche ; Véhicule de commandement doté d’un affût factice à droite)
Le Semovente 47/32 était bâti sur la base du châssis de char léger Fiat L6/40; la tourelle a été supprimée au profit d’une superstructure ouverte. Le véhicule embarque un 47 mm Cannone da 47/32 M35 et 70 obus pour un équipage de trois personnes. Des variantes de cet engin, pourvues de radios en remplacement du canon de 47 mm, étaient utilisés comme véhicules de commandement au niveau de la compagnie et du bataillon. A l’emplacement du canon se trouvait un affût factice qui copiait l’apparence du 47/32, mais qui abritait en réalité une mitrailleuse de 8 mm.
Blindage – 6 à 30 mm
Coût – 88 / 59 (véhicule de commandement) ; Rareté – 73 / 295 (véhicule de commandement)
L’avis de Carlos – « L’existence même de cet engin est un véritable témoignage d’impuissance. L’Italie décide de monter le seul canon antichar dont elle dispose en nombre sur châssis de char. Quoi de plus logique sinon que mobile ou non, le 47/32 demeure faible, beaucoup trop faible face aux blindés alliés. On ne pourrait le trouver efficace que s’il se retournait contre sa propre armée. En l’état, le « Chasseur » arbore donc une bonne tronche de gibier. Seul son prix raisonnable, sa rareté qui n’a rien de rédhibitoire et le fait qu’il n’y a que peu d’autres alternatives rendent ce genre d’achat envisageable. A titre personnel, je lui préférerai néanmoins le Semovente 75/18, plus polyvalent ou le sexy AS 42 antichar, qui embarque rigoureusement le même canon. »
Semovente 90/53
Le Semovente 90/53 a été conçu en 1941 dans le but d’accroître les capacités anti-char de l’armée, en embarquant un canon de 90 mm Anti-Aérien sur un châssis de M14/41 modifié. Cette profonde altération du châssis déplaçait deux des membres d’équipages vers l’avant de l’engin, tandis que les deux autres était postés derrière le large bouclier de l’affût qui surmontait l’arrière du véhicule. Ces deux derniers hommes étaient ainsi assis en position haute et absolument sans protection à l’arrière. Le Semovente 90/53 était équipé du terrifiant 90 mm Cannone 90/53, un canon anti-aérien aux performances proches du Flak 88, son célèbre équivalent allemand. Cet engin était handicapé par son stock de munitions extrêmement limité et sa lenteur, due à une motorisation sous-dimensionnée. Seulement 48 de ces véhicules ont été fabriqués pendant la guerre.
Blindage – 6 à 30 mm
Coût – 132 ; Rareté – 936
L’avis de Carlos – « La bonne nouvelle est qu’il s’agit bien, comme marqué sur l’étiquette, d’un engin capable de plomber à peu près n’importe quoi à n’importe quelle distance. L’avantage n’est pas mince puisqu’il est absolument inédit dans l’effectif italien. Toutefois, la liste des bons points s’arrête malheureusement à cette seule ligne.
De conception plutôt étrange, l’engin ne disposait pas historiquement de suffisamment d’espace pour transporter un grand nombre de munitions. Il était donc flanqué d’un second engin sous forme de remorque chenillée, destiné à cet usage. Le jeu ne fait tout simplement pas apparaître ce second engin, le Semovente devant se contenter de son stock ridicule de munitions « propres »: 3 obus explosifs, 9 perforants; tout gâchis (tir de zone) est donc prohibé. Ouille. L’autre principal inconvénient est moins dû à lui-même qu’aux situations tactiques où il risque d’être engagé. Il est rare d’avoir des lignes de vue très longues qui profitent pourtant à cet engin bien armé mais faiblement protégé. Tous les tests en face à face contre des Shermans à des distances inférieures au kilomètre tournent généralement en faveur du blindé allié. Le Sherman détecte plus vite, tire également plus vite, et son canon quoique modeste est suffisant pour faire rendre gorge au Semovente.
Pour tenter de pallier le phénomène, il faut je crois ne pas faire d’économie d’un équipage extrêmement expérimenté (Crack ou Elite) et systématiquement placer l’engin dans une configuration d’affût en défilade où il peut voir avant d’être vu. Dans ces conditions, même s’il ne dessoude qu’un ou deux adversaires avant d’être repéré et détruit, le Semovente -pour 132 points seulement- ce sera avéré fort rentable.
Dernière mauvaise nouvelle et pas des moindre: sa rareté (si vous utilisez cette limitation) vous interdira de vous en fournir en nombre. »
Canons automoteurs
SEMOVENTE 75/18 M41
De façon similaire au StuG III, les Semovente 75/18 étaient des canons automoteurs conçus à partir de la modification d’un châssis de char en service à ce moment. Le Semovente 75/18 fût initialement développé en 1941 sur le châssis du char M13/40, mais lorsque les italiens le firent évoluer vers le M14/41, ce dernier devint alors la structure de base du Semovente. Le Semovente, armé du Obice da 75/18 M34, a été crée pour pallier le déficit de puissance de feu jusqu’à ce que des chars plus lourds puissent être développés et mis en service. Le Semovente fût affecté au départ comme artillerie mobile divisionnaire mais, parce qu’il était correctement blindé et doté d’obus 75 mm HEAT capable de détruire les chars alliés, il fût très peu de temps après engagé en première ligne.
Blindage – 6 à 50 mm
Coût – 94 points ; Rareté – 282 (juillet 1943)
L’Avis de Carlos – « Virtuellement identique à son successeur (M42 plus bas) à l’exception de sa motorisation au rabais, la version M41 est en outre handicapé par une valeur de rareté inutilement élevée. Le capital rareté est pour l’O.B italien si précieux qu’on sacrifiera volontiers une poignée dérisoire de points d’achat supplémentaires pour faire l’acquisition du 75/18 M42 et ainsi s’abstenir de le saigner sans raison. »
SEMOVENTE 75/18 M42
Le Semovente 75/18 M42 est virtuellement identique à la version M41, mais est pour sa part bâti sur le châssis du M15/42. En pratique, sa coque est légèrement plus longue et son moteur plus puissant.
Coût – 98 points ; Rareté – 98 points (juillet 1943)
L’Avis de Carlos – « Difficile de trancher entre la satisfaction et le désespoir d’avoir affaire à ce qui est probablement le meilleur matériel blindé que l’armée italienne est capable d’aligner en nombre en Sicile. La remarque exclut donc le quasi intouchable (car rare) Semovente 90/53. Bien que seulement 400 exemplaires environ (toutes versions confondues) de Semovente 75/18 ont été produits et qu’une dizaine seulement furent actifs en Sicile, le jeu se montre assez clément pour vous laisser généralement envisager d’en acquérir plusieurs sections. Son canon de 75 fait sans conteste « le boulot » en usage anti-infanterie et son blindage à l’avantage -rare pour le matériel italien- d’au moins efficacement protéger l’engin contre les tirs d’armes légères. Ce sont à peu près là ses seuls points forts car à contrario, ce blindage ne résistera pas à des clients plus « sérieux » et la volée ridicule de son canon condamne le Semovente 75/18 à n’avoir que peu de chance de remporter un duel contre un pourtant modeste Sherman, y compris à bout portant. Les munitions HEAT dont l’engin est doté, censées pallier ce handicap, ne nous ont à ce titre pas parues aussi efficaces qu’on pouvait l’espérer. En conclusion, si vous êtes italien, vous ne pouvez guère ne pas vous intéresser au Semovente 75/18…parce qu’il n’existe tout simplement rien d’autre. »
Véhicules blindés
AB 41
L’AB 41 est une évolution aboutie du véhicule blindé italien AB 40. L’AB 41 est doté de quatre roues motrices et d’un double poste de pilotage. Le véhicule, avec un blindage riveté de 17 mm à l’avant, est plutôt bien protégé pour sa catégorie. Il embarque un canon de 20 mm Breda M35 installé dans une tourelle inspirée de celle du L6/40. Cet engin a été affecté aux unités de cavalerie et de Bersaglieri et combattit sur tous les fronts. A la différence de la plupart des véhicules italiens, tous les AB 41 sont équipés de radios en raison de leur fonction d’engin de reconnaissance.
Blindage – 17 mm
Coût – 70 points ; Rareté –165
L’Avis de Carlos – « Avec ses faux -airs de Puma du Tiers-Monde, l’AB 41 est -toutes proportions gardées- plutôt une bonne surprise. Son 20 mm, qui dispose d’une bonne cadence de tir, fera volontiers mordre la poussière à des groupes d’infanterie imprudents ou à des engins légers trop faiblement protégés qui auraient tort de le négliger. Avec sa maniabilité et vitesse exceptionnelles on privilégiera de harcèlement, sans jamais hésiter à changer de position et s’escamoter dès l’apparition d’une menace. »
Véhicules de commandement
Carro Comando M41
Le Carro Comando M41 est un char M14/41 modifié en véhicule de commandement. de conception similaire au Semovente, le canon de 47 mm a été remplacé par un canon factice et une mitrailleuse Breda de 13.2 mm; un appareil radio a ainsi été aménagé à l’intérieur. Le Carro Comando n’avait pas vocation à combattre, mais son affectation aux commandes de nombreuses unités de Semovente à l’échelon de la compagnie et du bataillon nécessitait souvent de le tenir près de la ligne de front.
Coût – 71 points ; Rareté – 355
L’Avis de Carlos – » Les Carro Comando (sur châssis M41 et M42) ne peuvent être achetés à l’unité. Ils sont livrés avec les compagnies et Bataillons de Semovente en tant que véhicules de commandement (QG), puisque ce sont les seuls à bénéficier d’une radio. Pour cette raison, malgré le peu d’intérêt de l’engin en tant que tel, on hésitera à s’en passer »
Carro Comando M42
Le Carro Comando M42 est identique à la version M41, mis à part qu’il est bâti sur le chassis du M15/42. En conséquence, sa carrosserie est légèrement plus longue et son moteur plus puissant.
Coût – 75 points ; Rareté – 225
L’avis de Carlos – « De la même manière que pour les Semovente 75/18, la variante M42 fournit au véhicule une meilleure motorisation, pour le prix d’un profil légèrement plus long. Pour 4 points d’achat de plus, j’aurai tendance à préférer cette seconde version, rien que pour l’économie du capital rareté »
Véhicules non blindés
Fiat 626
Le Fiat 626 était un camion italien moyen de 3 tonnes à l’usage de l’armée italienne pendant la Seconde Guerre Mondiale. Plus de 10.000 furent produits au total.
Coût – 38 points ; Rareté – 0 points
L’avis de Carlos – « Ce véhicule, comme tous les équivalents des autres nations, transporte un certain stock de munitions légères auquel les groupes de combat peuvent se réapprovisionner. Par ailleurs, sa fonction essentielle est celle de transport de troupes (19 places, qui correspond à environ un groupe de combat d’infanterie et son QG). De manière générale, on saura la plupart du temps se dispenser de ce genre de véhicule à la l’exception de cas très particuliers: Carte de grande taille qui permet de vastes mouvements à couvert, bataille très longue qui peut rendre cruciale la dotation en munitions. «
AS.42
Le SPA -Viberti AS.42., également appelé Sahariana, était une voiture de reconnaissance conçue pour répondre à la nécessité d’un véhicule à long rayon d’action dans le Désert Nord-Africain. L’AS.42 a été fabriqué à partir du même châssis que le véhicule blindé AB41. A la différence de ce dernier, la carrosserie n’est pas blindée, mais il en conserve les principes de conduite et qualités de pilotage. Embarquant jusqu’à quatre hommes d’équipage, l’AS.42 a été décliné en différentes versions et pouvait ainsi être aussi bien équipé de deux mitrailleuses Breda M38, d’un fusil anti-char Solothurn, d’un canon AA Breda de 20 mm ou encore d’un canon de 47 mm anti-char.
Coût de la Version « Mitrailleuse » – 59 points ; Rareté – 132 points
Coût de la Version « AA » – 64 points ; Rareté – 245 points
Coût de la version « Canon anti-char » – 62 points ; Rareté – 235 points
Coût de la version « Fusil anti-char » – 59 points ; Rareté – 220 points
L’avis de Carlos – « Quatre versions différentes pour un même châssis, couvrant à peu près l’ensemble du spectre des fonctions possible pour un véhicule. J’ai été malheureusement à la fois peu confronté et ai peu manipulé ces engins pour vous en donner un avis très bien informé. Je compte toutefois bien vite réparer cette lacune dès la prochaine QB en compagnie des italiens tant l’AS 42 me semble être le « supplément d’âme » de la ménagerie italienne.
Il y a d’abord ce design So Sexy. Certains mépriseront sans doute cet aspect mais pour ma part, il me semble plus honorable de mourir en bel habit plutôt qu’être pulvérisé dans des haillons.
Ensuite, on ne saurait contester ses qualités étonnantes de vitesse, maniabilité, et capacités tout-terrain qu’on aurait je crois tort de mettre en balance avec son absence de blindage. En effet, j’aurai tendance à soutenir que 12 mm ou rien ne font guère de différence pris sous le feu.
Enfin, on retrouve embarqué le même armement que pour bon nombre d’autres véhicules (le Canon AC en particulier), et pour moins cher, sans compter que 4 hommes d’équipages équipés de fusils (plutôt que deux ou trois de seuls pistolets pour la concurrence) forment une honorable petite équipe lorsqu’ils mettent pied à terre.
En somme, le seul bémol que j’anticipe est cette vilaine tendance, à la moindre rafale, à perdre les tireurs qui n’ont aucune protection au dessus de la ceinture. C’est terriblement vrai pour les mitrailleurs de Half-Track; il y a des chances qu’il en soit de même ici. Je reviendrai un jour prochain vous dire ce que j’en pense. »
Excellent article, un peu cher mais bien illustré et riches en enseignements qui sont bien utiles pour la réalisation des OB’s à CMFI-GL … la série de 4 articles consacrée à l’Armée Royale Italienne vaut son pesant de grisbis ! … Reste à avoir le courage de prendre ces Italiens en QB …
Moui, tout pareil, j’ai jamais osé jouer les italiens en compette, quand bien même FI est mon titre favori..
Si je trouve le temps et le courage, je ferai bien un article de ce type sur nos amis britanniques.
C’est dommage, en « compêt’ » ça vaut son pesant d’adrénaline les Italiens et puis je trouve que ça a de la gueule, c’est varié et exotique … faut quand même être un bon joueur, c’est pas mon cas (même avec le « bonus italicus du Gniak ») …
Les Britishs et consorts, ça a l’air sympa aussi mais y’a du boulot à tout décortiquer. J’ai commencé un petit comparatif Inf British/US sur AF, j’y rajouterai deux mots sur les Paras anglais que je joue en ce moment contre Henniak, mais ce sera tout !
A partir du moment où il y a du blindé, ça devient super chaud de jouer rital. Jamais joué contre un adversaire humain mais ca doit valoir son pesant de cacahuètes!
Ça peut d’ailleurs être le thème d’un tournoi. Un truc genre combat d’infanterie. Les partisans ritals (après la chute de Mussolini) face aux infâmes nazis. Le terrain escarpé s’y prête bien et l’infanterie italienne à de quoi se défendre malgré ses faiblesses.
C’est le thème de « The Loyalty of Garibaldi » qu’on trouvera dans la section « Et pour quelques scénars de plus » de Fortress Italy.
On y trouve quelques caisses à savon italiennes et, évidemment, aucun blindé allemand pour les mettre en boîte.
Je précise au passage qu’il existe toujours un « Challenge/AAR » courant sur ce scénar, récompensé de la modique somme de 1000 Grisbis (une paille !), qui n’a pas étrangement pas trouvé de vaillant transalpin-preneur.
« A partir du moment où il y a du blindé, ça devient super chaud de jouer rital. Jamais joué contre un adversaire humain mais ca doit valoir son pesant de cacahuètes! … »
Pas forcément, tout étant une question d’équilibre. Si les deux adversaires respectent par exemple pas plus d’un tiers des points utilisés en blindés, ça peut passer.Y’avait un truc comme ça imposé sur les CM1x (interarmes, tout blindé …). Après il faut reconnaitre que la carte doit être aussi favorable avec une ville ou un village et une approche hors-vues à partir de la ZDD. Ils sont plus à l’aise en combats de rues.