Devils to Isernia

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Briefing américain

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3 Responses to Devils to Isernia

  1. Alma dit :

    On y passerait bien ses vacances de Toussaint dans ces collines aux couleurs d’automne. Ce scénario de taille moyenne déçoit à première vue : que vont faire une poignée de kakis in baggy pants au milieu de cette rocaille sans aucun appui blindé ? Pourtant, dès de le départ le ton est donné : une stratégie claire doit être trouvée rapidement pour s’accommoder au mieux des très fortes contraintes du terrain. Car ici, c’est le terrain qui décide ; à la condition de bien placer ses unités, d’excellentes lignes de vue perpendiculaires à la progression permettent de verrouiller efficacement les vallées avec peu de moyens, mais aussi, toute activité suspecte peut être immédiatement repérée et « traitée ». Le terrain incline donc très fortement à la défense, et pourtant, l’acquisition d’un seul point fort supplémentaire est quasi garanti de victoire. Pour l’emporter il faut donc attaquer… ou encore pousser l’adversaire à la faute, avec des moyens en apparence très équilibrés : même quantité en hommes et en blindés half-track. Mais à regarder de plus près sur le terrain, un half-track allemand (37 mm, 75 mm) ne se comporte pas du tout comme son homologue américain qui est à cantonner exclusivement à un rôle d’appui – et de loin ! La chaîne de commande américaine, de très bonne qualité, brillera notamment par l’appui précis et rapide des mortiers 81 mm qui peut largement compenser les lacunes de ses half-tracks.
    C’est au final un très bon scénario, très équilibré et subtil, où il est encore plus indispensable d’élaborer une stratégie de départ (comme tous non ?), de bien connaître les points faibles et forts de son matériel, et d’exceller au placement de ses unités.

  2. Carlos dit :

    Ah ben ça, sacré coïncidence, j’achève aujourd’hui même ce scénar en PBEM contre Genbriec (bibi côté ricains). 😀
    (au passage Alma, je crois qu’on devrait préciser si c’est contre l’IA ou en multi, ça change souvent la donne je trouve)

    Ecran Final

    Situation en fin de partie

    Un scénario « bac à sable » très similaire dans sa conception à Beyond the Belice pour Fortress Italy Vanilla : symétrie des forces, des objectifs et de la carte. Il n’y a en somme que les plans que chaque Belligérant va forger qui vont fixer une « ligne narrative au scénario.
    En somme, pas vraiment de scénario, plus une situation à partir de laquelle on peut tisser librement un scénario.

    Perso, j’aime pas plus que ça: je ne sais jamais pas quel bout prendre ces situations et me débrouille mieux pour échafauder quelque chose quand l’objectif est clair. J’ai le sentiment qu’il en est de même pour mon adversaire.

    Au final, après tant de symétrie au départ, le résultat est à l’avenant pour une partie assez plan-plan.

    Je démarre de mon côté en saisissant de bonnes positions de départ tandis que mon adversaire se montre plus aventureux, et à ce moment moins inspiré. Je marque ainsi les premiers points en infligeant des pertes sensiblement supérieures à celles que je subis et en l’obligeant à abandonner quelques positions.

    Et puis je bloque; je ne sais plus comment poursuivre et hésite fort à abandonner des positions défensives plutôt solides pour une escapade risquée. Pas d’idée, pas d’inspiration. Je passe ainsi une demi-heure en mode « passif » et avoue virtuellement laisser filer le cours de la partie.

    A l’arrivée des renforts (des deux côtés), Genbriec grignote lentement son retard et s’il ne se montre pas non plus extrêmement actif (ce qui, additionné à ma propre apathie, a rendu la partie assez laborieuse) est plus habile avec ses blindés et parvient à reprendre l’avantage en me dézinguant 2 HMC sur 3.

    S’ensuit évidemment une forte pression sur mon infanterie privée de soutien. Ma défense s’érode, la balance penche lentement mais résolument pour mon adversaire qui peut probablement à la longue espérer une faible victoire.
    Je fais encore un peu de barouf avec mes mortiers dont j’ai économisé les munitions (contrairement à l’ennemi), mais rien de plus.

    Et puis quelques petits riens au dernier tour (un rush de ma part sur le dernier objectif « Touch », la perte d’un blindé allemand à la dernière seconde) font que je parviens in-extremis à stopper la balance de la partie sur l’équilibre.

    Avantage aux points pour Genbriec…mais pas de victoire ! 😀

  3. Alma dit :

    Drôle de coïncidence !

    Je comprends parfaitement le côté frustrant et « peu inspirant » de ce type de scénario ; la configuration du terrain (que je trouve d’ailleurs intéressante et typique de CMFI), et l’apparente égalité des forces donne un large avantage à la défense et on se demande pourquoi on ferait un effort supplémentaire pour attaquer.
    Ainsi on se retrouve comme au début d’un jeu d’échecs ; une ouverture et placement des pièces, l’occupation des lignes de défense, un petit roque à l’arrivée des renforts (c’est vraiment ça ! les renforts permettent d’enlever le commandement de la première ligne), et des échanges de pièces en parfait 1 :1. S’ensuit l’occupation des diagonales et le placement des pièces maîtresses…

    Bref, c’est là la grande différence avec des scénarios où tout est guidé et guindé, et qui laissent finalement moins de marges pour l’imagination et la création de son propre ordre de bataille. Ici, comme aux échecs, tu dois imposer ton rythme et élaborer ta propre stratégie de façon bien plus indépendante… et intéressante.

    Alors, c’est vrai, dès le début on est un peu largué dans le vide, ne pas sachant quoi faire, mais à terme c’est celui qui manque d’inspiration qui sera perdant ! (à condition de maîtriser correctement le matos sur le plateau, ce qui n’était pas mon cas, voir le cas du half-track dans la rubrique « Combat »). En jouant contre un humain, Potemkine en l’espèce, (tu me confirmeras si c’est bien un humain celui-là …) on obtient un rapport 1 :1 quasi parfait pour les pertes d’infanterie. Dès la première attaque, ce rapport monte systématiquement entre 2 et 3:1 en défaveur de l’attaquant. Autrement dit, il faut vraiment être sacrément inspiré pour mener une attaque correctement. Allez… dès que j’ai torché mon adversaire à Carbide-Carbide, je te prends à un scénar de ce type !

    PS : toi aussi tu as succombé au syndrome du half-track HMC. C’est très fragile ces bestioles, et l’allemand, me semble-t-il, a un net avantage sur ce type de matos, avec le seul véritable blindé (20mm) du jeu.

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