Amaris et moi venons d’achever ce scénario en PBEM. Amaris côté « presse », Bibi côté « Citron ».
Un victoire tactique américaine, c’est à dire suffisamment large pour ne pas être contestable, mais pas assez pour traduire une franche domination.
En effet, la pression italienne ne s’est guère relâchée tout le long de la partie et ce n’est que l’usure progressive de l’effectif ennemi qui l’a progressivement ralenti, avant de le faire échouer à bout de force à quelques dizaines de mètres de l’objectif.
A la fin de la partie, 39 défenseurs (pour une cinquantaine de pertes) tiennent tête à seulement 29 assaillants (pour environ 150 italiens knock-out). Ce fût donc assez viril et sanguinaire.
Difficile de livrer comme ça une analyse sinon que je remarquerai qu’après les américains dans Avanti!, Amaris a une nouvelle fois pris les commandes du camp le plus difficile à mener à la victoire et, de fait, échoue assez logiquement. Dans Lemon Hill, ce fût toutefois assez serré, ce qui, tenant compte d’une balance peu favorable au départ, nous conduit je crois à une sorte de match nul en terme de « performances personnelles ».
Je pense que ce qu’Amaris a surtout bien géré, ce sont ses « blindés ». Malgré une première perte très tôt, les quatre survivants se sont assez bien soustraits aux tirs de mes obusiers en soutenant à longue distance depuis des positions assez bien choisies. Sans leur appui parfois efficace, il est probable que l’italien se serait cassé les dents bien plus tôt, et n’aurait pas été en mesure de franchir la quasi totalité de la distance jusqu’à l’objectif.
De mon côté, un seul de mes deux obusiers a véritablement été en mesure d’agir, le second jouant au gardien sur un axe d’attaque ennemi qui m’apparaissait naturel, mais n’a finalement pas été choisi par l’adversaire. J’aurai sans doute été mieux avisé de lui ouvrir un peu plus son champ de tir au déploiement, de façon à pouvoir le rendre utile (les ravitailleurs de munitions ont toutefois pu se reporter sur celui qui agissait, évitant la « perte » sèche de toutes les munitions du second obusier)
Pour le reste, difficile de juger sans avoir été « dans la peau » de l’effectif italien.
Je trouve que c’est un bon scénario pour une partie en pbem. 🙂
Le défenseur a un grand choix dans le positionnement de ses unités. De même la carte est suffisamment grande pour offrir plusieurs axes de progression pour l’attaquant. Bref on peut prendre ses aises, et en une heure il y a largement de quoi faire pour l’Italien.
Cela m’a permis en plus de découvrir l’Armée Italienne 🙂 Au final, après quelques déceptions durant la partie (essentiellement de ma faute, comme ne pas avoir regardé plus attentivement la portée des mortiers de 45mm italienne), j’ai été agréablement surpris par mes braves ‘piou-pious’ !
Une partie très tendue. Un plan mitonné avec amour durant de longues heures de préparation qui vole en éclat dès les premières minutes. Une première explosion (obusier ?) à la fin de la 1ere minute, à quelques mètres à peine de plusieurs de mes groupes de combat. La perte de mon 1er blindé peu alors que je n’avais pas encore aperçu l’ombre d’un casque US…
L’assaut de la maison de ‘Check Norris’ restera dans les annales ; où un seul soldat US parvient à repousser à lui tout seul plus de dix hommes. 🙂 La dernière charge de l’infanterie italienne a été aussi un bon moment ; accueilli par un véritable mur de grenade mes hommes sont morts à quelques mètres de l’objectif, et pas à ‘dizaines de mètres de l’objectif’ 🙂 La valse des équipages aussi. Mon dernier AB-41 se prenant pour un ‘Tigre’ (après avoir abandonné par deux fois au moins son véhicule) et venant mourir en s’empalant sur un bazooka américain (un tir à moins de dix mètres) après avoir échappé à de nombreux tirs. Bref que de bon souvenirs 😉
Le second obusier a quand même agi mais de façon passive : je savais qu’il était quelque part… Mais où ? Voilà pourquoi mes blindés sont restés prudent pendant un long moment 😉 Le 1er fut localisé facilement, par contre le réduire au silence ce fut une autre histoire 😮
Aoué, Le « Chuck Norris » abattra précisément à lui tout seul 6 des hommes qui ont investi la maison, une scène rocambolesque étalée sur deux minutes qui paralysera/tuera une dizaine d’assaillants. Mythique !
Amaris et moi venons d’achever ce scénario en PBEM. Amaris côté « presse », Bibi côté « Citron ».
Un victoire tactique américaine, c’est à dire suffisamment large pour ne pas être contestable, mais pas assez pour traduire une franche domination.
En effet, la pression italienne ne s’est guère relâchée tout le long de la partie et ce n’est que l’usure progressive de l’effectif ennemi qui l’a progressivement ralenti, avant de le faire échouer à bout de force à quelques dizaines de mètres de l’objectif.
A la fin de la partie, 39 défenseurs (pour une cinquantaine de pertes) tiennent tête à seulement 29 assaillants (pour environ 150 italiens knock-out). Ce fût donc assez viril et sanguinaire.
Difficile de livrer comme ça une analyse sinon que je remarquerai qu’après les américains dans Avanti!, Amaris a une nouvelle fois pris les commandes du camp le plus difficile à mener à la victoire et, de fait, échoue assez logiquement. Dans Lemon Hill, ce fût toutefois assez serré, ce qui, tenant compte d’une balance peu favorable au départ, nous conduit je crois à une sorte de match nul en terme de « performances personnelles ».
Je pense que ce qu’Amaris a surtout bien géré, ce sont ses « blindés ». Malgré une première perte très tôt, les quatre survivants se sont assez bien soustraits aux tirs de mes obusiers en soutenant à longue distance depuis des positions assez bien choisies. Sans leur appui parfois efficace, il est probable que l’italien se serait cassé les dents bien plus tôt, et n’aurait pas été en mesure de franchir la quasi totalité de la distance jusqu’à l’objectif.
De mon côté, un seul de mes deux obusiers a véritablement été en mesure d’agir, le second jouant au gardien sur un axe d’attaque ennemi qui m’apparaissait naturel, mais n’a finalement pas été choisi par l’adversaire. J’aurai sans doute été mieux avisé de lui ouvrir un peu plus son champ de tir au déploiement, de façon à pouvoir le rendre utile (les ravitailleurs de munitions ont toutefois pu se reporter sur celui qui agissait, évitant la « perte » sèche de toutes les munitions du second obusier)
Pour le reste, difficile de juger sans avoir été « dans la peau » de l’effectif italien.
Je trouve que c’est un bon scénario pour une partie en pbem. 🙂
Le défenseur a un grand choix dans le positionnement de ses unités. De même la carte est suffisamment grande pour offrir plusieurs axes de progression pour l’attaquant. Bref on peut prendre ses aises, et en une heure il y a largement de quoi faire pour l’Italien.
Cela m’a permis en plus de découvrir l’Armée Italienne 🙂 Au final, après quelques déceptions durant la partie (essentiellement de ma faute, comme ne pas avoir regardé plus attentivement la portée des mortiers de 45mm italienne), j’ai été agréablement surpris par mes braves ‘piou-pious’ !
Une partie très tendue. Un plan mitonné avec amour durant de longues heures de préparation qui vole en éclat dès les premières minutes. Une première explosion (obusier ?) à la fin de la 1ere minute, à quelques mètres à peine de plusieurs de mes groupes de combat. La perte de mon 1er blindé peu alors que je n’avais pas encore aperçu l’ombre d’un casque US…
L’assaut de la maison de ‘Check Norris’ restera dans les annales ; où un seul soldat US parvient à repousser à lui tout seul plus de dix hommes. 🙂 La dernière charge de l’infanterie italienne a été aussi un bon moment ; accueilli par un véritable mur de grenade mes hommes sont morts à quelques mètres de l’objectif, et pas à ‘dizaines de mètres de l’objectif’ 🙂 La valse des équipages aussi. Mon dernier AB-41 se prenant pour un ‘Tigre’ (après avoir abandonné par deux fois au moins son véhicule) et venant mourir en s’empalant sur un bazooka américain (un tir à moins de dix mètres) après avoir échappé à de nombreux tirs. Bref que de bon souvenirs 😉
Le second obusier a quand même agi mais de façon passive : je savais qu’il était quelque part… Mais où ? Voilà pourquoi mes blindés sont restés prudent pendant un long moment 😉 Le 1er fut localisé facilement, par contre le réduire au silence ce fut une autre histoire 😮
Aoué, Le « Chuck Norris » abattra précisément à lui tout seul 6 des hommes qui ont investi la maison, une scène rocambolesque étalée sur deux minutes qui paralysera/tuera une dizaine d’assaillants. Mythique !
La fameuse scène dans sa totalité:
Assaut des groupes de combat italiens sur le bâtiment
Deux américains sont subjugués et abattus mais…il en reste un au fond, alors que les italiens se postent déjà aux fenêtres.
« La marche du vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l’oeuvre du Malin.
…Bénit soit-il l’homme de bonne volonté qui au nom de la charité se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre de la mort…
…et des larmes car il est le gardien et la providence des enfants…
…qui se sont égarés.
…J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante…
…sur les impies qui pourchassent et anéantissent les brebis de Dieu , et tu sauras…
…pourquoi mon nom est l’Eternel quand s’abattra sur toi la vengeance du Tout Puissant! »
😀