Tout ce que vous pourrez jamais lire à l’intérieur des différents articles « conseils de jeu » qui vont sont proposés ici tomberont dans l’une ou l’autre des catégories suivantes : « Savoir Objectif » ou « Savoir Relatif ».
Le premier est de loin le plus confortable pour l’auteur car la rigueur et la persévérance suffisent seules à lui épargner les erreurs. On est là dans le domaine des interrogations qui, une fois résolues avec soin, ne peuvent souffrir par la suite d’aucune contestation. La question de savoir ce qu’il advient du partage des munitions entre mortiers appartient à cette catégorie, celle qui consiste à reconnaître un gué également. La réponse est de type « oui/non » et derrière chaque doute possible, il existe un mécanisme à découvrir pour trancher avec certitude. Ces conseils ne naviguent jamais en « eaux troubles » car une fois exhumée la logique qui sous-tend le phénomène, elle est aussi universelle que la théorie de la gravitation : valable partout, tout le temps, et en proportion de facteurs connus et mesurables.
J’ai jusqu’ici presque toujours incliné vers ces sortes de sujets, taraudé par l’angoisse de vous proposer sans cela quelques bêtises erronées à la lecture. Dire « vrai » est facile tant que cette vérité « ne se fabrique pas » et qu’il s’agit seulement de la découvrir à force d’efforts précautionneux, et de tests supplémentaires en cas de nécessité. L’erreur est possible mais ne résulte que d’une défaillance de la procédure, d’un oubli. Elle n’est jamais l’effet de l’ignorance d’un sujet, d’une « mauvaise appréciation» ou d’un manque de discernement.
Le Savoir Objectif file droit devant comme une balle qui jaillit du canon à la pression de la gâchette et ne s’égare jamais en circonvolutions hasardeuses, On ne verra jamais le projectile papillonner en spirale, zigzaguer, ou décider à mi-chemin de revenir dans le barillet. Il n’y a guère que Lee Harvey Oswald, par exception, qui avait cette rare particularité de trouver discutable la certitude qu’il avait tué à lui tout seul un Président.
L’autre savoir, le « Savoir Relatif », n’est fait que de ces sortes d’opinions qu’on étaye à l’aide d’arguments qu’on tente de bien choisir. Il n’y a pas là de « Vérité Vraie », il n’existe que des avis , des appréciations aux fondations plus ou moins solides. On est toujours et perpétuellement à la merci de l’habile controverse de celui « qui sait le mieux ».
Non pas que je trouve désagréable d’être contredit, bien au contraire, mais il me semble sensé que lorsqu’on décide de prendre le premier la parole via un article, c’est pour avancer une thèse honnête qui, à défaut d’être incontestable, à au moins de mérite de poser une première pierre soigneusement taillée.
Les questions de cette catégorie ont pour point commun de générer des réponses fluctuantes et complexes et rendre impossible la compilation de toutes les données pour accéder au rang de savoir objectivable.
« Quel est le meilleur char de la Seconde Guerre Mondiale ? » est une interrogation de cette catégorie là, qui ne se débarrassera jamais tout à fait de la tentation du « Ça dépend ». Elle jettera dans l’arène les meilleurs techniciens et érudits de l’histoire militaire tandis que les autres, qui n’ont qu’un faible bagage de connaissances, jugeront plus prudent d’observer la lutte depuis les gradins, où il sont à l’abri de la gifle qu’on inflige aux ignorants par trop présomptueux.
Et moi dans tout cela, pensez-donc ! Je n’ai même pas fait mon Service Militaire ni n’ai jamais tenu dans les mains une arme qui puisse tailler au delà d’un oignon ! Issu d’une génération destinée à être embrigadée durant toutes dernières vagues de conscription, j’ai en effet profité des bienfaits d’une mansuétude inédite que le B.N.S nourrissait ces ultimes années à l’égard des Jean-Foutre de mon espèce.
Bref, les seules choses dont je peux me prévaloir en cette matière ne sont engrangées qu’au travers de la pratique du jeu et d’un d’un petit nombre de recherches complémentaires.
Je n’ai pas d’autre légitimité que celle là pour vous proposer un article qui conseille sur la manière d’effectuer de « bons achats » de matériel pour les Batailles Rapides. Je tente tout de même, avec le pari que si mon regard sur la question rejoint celui de l’expert de la chose militaire, il est probable que mon propos puisse être jugé pertinent et que Combat Mission prouve ainsi -tout simplement-qu’il est une bonne simulation.
Dernier ajout : « Acheter ses unités pour les batailles rapides » est un article qui passe en revue un certain nombre de principes directeurs à garder en mémoire lorsque vous êtes aux prises avec le menu d’achat de vos unités.
Mais aussi, ailleurs :
- Consultez librement dans l’Antre du Dingo le test de Combat Mission : Fortress Italy (et un AAR) initialement paru en fin d’année dernière dans le désormais défunt PC4WAR. Notez au passage que si vous cliquez le lien en bas de la page indiquée, vous inventez le mouvement perpétuel appliqué à La Toile. Une expérience mystique !
- Soirée Combat Mission (Parties en temps réel) organisée par le Clan des Officiers demain soir, ce qui vous laisse encore juste assez de temps pour vous inscrire et cirer vos rangers (vous pouvez à priori jouer avec la/les démo(s) seule(s). Il sont pas comme ça là bas, ils ont de la compassion pour les prolos)
LES IMAGES !
Mon dieu, xD
Excellent…