l’École de Guerre

Le Numéro 1 -le scénario pour CMBN et son fascicule, chez votre armurier  !

Ecole de guerre

On ne s’étonnera pas trop qu’à la faveur de l’initiative d’Alma et son « Cas d’école de la Panzerlehr » paru il y a deux jours, resurgisse une idée qu’on croyait définitivement remisée au fond d’un carton oublié; de ces cartons dont on ne se souvient avec émoi et cupidité que le lendemain du décès de leur propriétaire.

L’ « École de Guerre » est une parution, que j’espère bientôt riche de nombreux numéros, destinée à réunir le joueur averti de Combat Mission -prompt à affûter ses méninges- et le béotien, le débutant qui sue sang et eau au pied de cette damnée courbe d’apprentissage. Car Combat Mission est de ces jeux qui laissent malheureusement nombre de nouveaux joueurs sur le carreau, qui ne s’en relèvent souvent jamais. Combien de ceux qui ont franchi le pas en achetant l’un des produits de la série lâchent prise après une poignée de parties jouées contre l’ordinateur ? Ils sont sans doute nombreux ; évidemment trop. Parmi eux, on dénombrera une part qui se sera tout bonnement « trompée de produit », et qui ne verra pas la lumière qui brille au delà du « point de bascule » vers l’univers de la simulation. Mais on comptera aussi un bataillon de curieux littéralement asphyxiés par la richesse du gameplay, et qui ne trouveront dans le massacre répété de leurs soldats aucun salut.

Car comme coupable des abandons précoces, il me semble qu’il faille principalement incriminer le faible feedback qu’offre l’expérience de jeu au nouveau combattant. Le principe de la partie « au long cours», l’absence de checkpoint qui permettrait de facilement reprendre la partie là où elle est partie en vrille, et enfin la complexité des interactions entre unités, font que l’apprenti ne saura jamais bien bien pourquoi ses hommes courent invariablement à la mort et, lorsque ce n’est pas le cas, discernera mal les raisons de son succès (lorsqu’il n’est pas fait d’un faux-semblant contre une IA médiocre, ou d’un coup heureux qui ne se reproduira pas). S’il ne discerne pas les raisons de ses échecs, et n’est pas davantage capable de tracer les contours de ses rares succès, le débutant se trouve condamner à patauger dans une pratique extrêmement frustrante, sans pouvoir se figurer à lui-même les raisons pour lesquelles il fait comme ceci plutôt que comme cela.

Vaincre cette opacité, cette pente d’apprentissage savonnée, est précisément l’objectif de l’École de Guerre, dont je vous propose aujourd’hui le premier numéro : « La ferme de Saint-Martin ».

László_Szabó_1966Chaque numéro (que chacun peut proposer) vous propose une situation simple (dans son énoncé du moins) qui ne nécessite qu’un petit nombre d’étapes avant sa résolution. Avec une poignée d’unités entre les pognes, une carte sur-mesure, et seulement quelques minutes pour mener l’objectif à terme, il est possible de répéter sa gamme à l’infini, sans dévorer son temps ni être parasité par les facteurs et interactions trop nombreux d’un vaste champ de bataille. On se concentrera en somme sur un « cas tactique » isolé, étroitement déterminé, à la manière des problèmes d’échecs où l’on vous demande, dans une situation donnée, de faire Mat avec les blancs en trois coups.

L’objectif est que débutants et vétérans se frottent au défi et, parce qu’il rapide et facile de multiplier les essais, tendent vers la/les solution(s) les plus efficaces. Ne doutez pas de l’intérêt de l’exercice car je vous avoue qu’en procédant aux nombreux test du premier « problème » que je vous soumets, j’ai moi-même beaucoup appris sur la mécanique du jeu.

Comme le Briefing de la Ferme de Saint-Martin vous y invite, proposez sur une page vos solutions en images (un screen/tour montrant précisément vos ordres est un minima) et débattez-en. Chaque solution originale (entendue comme suffisamment différente de celles qui auraient été proposées précédemment) permettra à son auteur d’engranger 100 Grisbis, et 200 attendent l’auteur du premier « Perfect » (auquel je suis pour ma part parvenu au quatrième essai face à la version définitive du scénario, c’est à dire après bien davantage si l’on compte les tests préliminaires)

Dernier ajout – Le numéro 1 de l’école de Guerre : La ferme Saint-Martin, scénario d’apprentissage pour Combat Mission : Battle for Normandy, consultable/téléchargeable depuis l’onglet « concept de jeu ».

Mais aussi, pour Black Sea – grosse fournée de briefings en Français, qui laisse présager le pack VF complet téléchargeable pour courant mars. « Brutal ! » est le fruit du travail de Dimitri, « Bridgehead at Kharalyk » de celui de Redwood, « Objective Delta », « Platoon House Aleksandra », « Hold the Line », « Phase Green Line », « Gagarina Ave Checkpoint » et « Gauntlets Crossed » de la sueur de Bibi.

Cette entrée a été publiée dans Battle Drill, Battle for Normandy, Black Sea, Concepts de jeu, Scénarios, Téléchargements. Placez un signet sur le permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *