Le 6 juin 1944, les Anglo-Américains, échauffés par l’adrénaline, les efforts et le transport de paquetages considérables, suintaient des hectolitres d’une sueur écumante dans la Baie de Seine. Il y eut aussi du sang, beaucoup de sang qui ruissela des plages – un sang encore enfiévré des torrides Nuits Anglaises dont le combattant bénéficie avant son départ, incertain de jamais pouvoir vivre d’autres tendres étreintes. Ce sang se maintint là longtemps, vaste tâche pourpre piégée par la marée.
Le 6 juin et les jours suivants, il fût aussi tiré des milliers d’obus surchauffés dont une bonne part s’enfonça dans les eaux de la Manche. Enfin, des semaines durant, d’innombrables navires s’agglutinèrent devant les plages du débarquement. Chacun abritait, sous la ligne de flottaison, une salle des machines où régnait une chaleur suffocante.
Et pourtant, il est aujourd’hui impossible de tremper un orteil le long d’un rivage Normand sans qu’il vire instantanément au bleu glacé. Tout ça pour ça.
Dernier ajout – Commémorez à votre façon le D-Day en jouant le scénario « Danger in the Morning » pour Battle for Normandy, disponible en français. Quelques parachutistes de la 101ème aéroportée sont parvenus à se regrouper dans un petit village du bocage Normand, aux toutes premières heures du 6 juin. Ce village est malheureusement aussi le lieu de rendez-vous de deux unités allemandes parties battre la campagne, alertées par les premiers largages. A jouer côté américain contre l’IA ou H2H.
* Les performances des véhicules américains s’ajoutent pour l’occasion en troisième page de l’article « Pied au plancher ! »