Entre fin mai et début juin 1940, l’Histoire retient que 139.997 Français ont été évacués depuis les plages de Dunkerque vers le Royaume-Uni.
Les spécialistes de la Seconde Guerre Mondiale ne sont jamais avares de ce genre de statistique. Ce sont les premiers à s’enthousiasmer devant le chiffres des chars alignés à Koursk et à comptabiliser le nombre d’écrous nécessaires à la fabrication d’un Sherman.
Pourtant, ces chiffres là sont ils essentiels à la compréhension de la destinée complexe de l’humanité ? Non, je l’affirme, les vraies questions n’ont jamais été posées et personne n’a jusqu’à ce jour -pour des raisons que j’ignore- oser jeter un pavé dans la mare de ces mornes comptables des temps troublés.
Mais moi, j’ose ; et je poserai sans fard la seule question relative à la Seconde Guerre Mondiale qui mérite qu’on saisisse une calculatrice!
« Lorsque 139.997 Français ont débarqué « la queue entre les jambes » sur le sol britannique, combien de jeunes anglaises étaient disponibles pour chacun d’eux? Combien par tête de pipe pour escompter conjurer l’abattement et leur donner le cœur de lutter à nouveau pour la reconquête de la Gaule perdue ? »
Voilà une vraie bonne question, pour laquelle nous allons nous empresser de calculer la bonne réponse!
En 1940, la population britannique s’élève à environ 48.000.000 d’habitants. De manière grossière, estimons donc 24 millions d’hommes d’un côté et autant de femmes de l’autre. On pourra objecter qu’il naît un peu plus d’hommes que de femmes, mais que les premiers ont davantage tendance à laisser bouillonner leurs hormones dans des escapades risquées et parfois mortelles, comme descendre une colline en caddie de supermarché ou interposer leur abdomen sur la trajectoire d’un obus. Ceci étant précisé et devant être défalqué de l’excédent initial ; aux âges pubères, les effectifs de chacun des sexes doivent être relativement équilibrés.
Mettons que sur ces 24.000.000 de femmes, environ les deux-tiers soient âgées de 15 à 65 ans. C’est à nouveau un raccourci, mais ça ne doit pas trop être éloigné de la réalité. Je préfère de moi même ôter du chiffre le tiers que nous ne prendrons donc pas en compte, n’ayant aucune confiance dans ces 140.000 Français pour éviter la perversité et de briser plus de cols du fémur que de cœurs.
Il nous reste 16.000.000 de femmes, et autant d’hommes du même âge. Au premier coup d’œil, on est tenté de mettre les uns et les autres en couples et de léser ainsi nos pauvres Français. En effet, il est assez tentant de considérer qu’une Anglaise préfère un Anglais avec qui elle a davantage à partager et qui, par habitude, est à l’abri des convulsions provoquées par sa cuisine.
Mais un facteur inopiné va redonner une chance à nos compatriotes : en effet 25% des hommes Anglais sont homosexuels. La statistique date de 1991 et d’une source éminemment respectable puisque c’est de l’hôtel Matignon lui-même. Une aubaine pour nos combattants!
En imaginant qu’il en était dans les mêmes proportions en 1940, nous voilà donc tout de même à la tête de 4.000.000 de femmes qui n’ont « pas trouvé preneurs ».
Dernier ennui : l’ingratitude du physique de la population anglaise n’est pas un mythe, et c’est une supposition raisonnable que les représentants d’un peuple raffiné comme l’est le peuple français, même sous l’abattement d’une récente défaite, aurait réalisé un tri minimal entre « le bon grain et l’ivraie ».
Les Britanniques sont tout de même les seuls au Monde qui considèrent que le goitre est un symbole d’abondance et de fertilité, et qu’une carnation chevaline peut émoustiller au delà des joueurs de P.M.U.
Si l’eugénisme était Loi d’Etat au Royaume-Uni, il est à parier que cela fait belle lurette que cette nation aurait déposé son dépôt de bilan démographique.
Bref, j’appliquerai d’autorité une pondération de 75% qui, si elle paraît importante, n’en est pas moins généreuse. Nous voilà donc à la tête d’un million de femmes tout rond et pouvons avancer un ratio définitif de 1.000.000/139.997 = 7,14 Femmes/français parvenus sur le sol britannique.
Mettons Sept, en vous faisant grâce des décimales attribuables aux plus malignes qui échapperaient à notre comptabilité en se dissimulant dans des recoins qu’elles connaissent bien pour les avoir souvent arpenté avec un aspirateur.
« 7 », un véritable chiffre historique, que vous pourrez ressortir avec assurance en société, et l’inscrire à côté de « 25 », qui est le nombre de scénarios du module Commonwealth Forces qu’il est possible de télécharger en Pack. C’est tout bêtement la totalité, bouclant ainsi provisoirement notre œuvre de traduction pour les derniers titres de Battlefront.
Dernier ajout:
Pack des traductions pour Commonwealth Forces. (un « double-Pack en l’occurrence) « et, comme les fois précédentes, la totalité des briefings consultables en ligne.
Il serait dommage que les habitants d’Angleterre perdent leur majuscule. On dit un Anglais comme on dit un Français.
Anglais corrigés (surtout à Formigny), les Anglaises aussi (surtout à White Chapel). Merci 🙂
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Voilà un spam passé entre les mailles du filet que -compte tenu du billet sur lequel il tombe- je ne peux décemment pas désintégrer comme les autres! 😀
Si ce n’est du pur hasard, voilà un bot chargé de repérer des mots-clefs plutôt futé.
Merci donc bien pour toutes les précisions apportées, « Mesdemoiselles », et pour avoir pointé l’effectif oublié d’un certain nombre de « Forces du Commonwealth » (et d’ailleurs) dont nous n’avions pas parlé!
Oui, on sous estime souvent le support psychologique des troupes en permission.