Un Victoire tactique pour Bibi côté allemand (victoire qui me laisse encore sur le cul) contre Laits (côté bouffeurs de nouveaux nés).
Si au niveau micro-tactique je fais du bon et du moins bon, j'ai navigué dans l'incohérence complète niveau plan d'action…une doctrine et des intentions changeantes qui, finalement, ne m'ont pas trop mal réussi.
En fait, à l'origine, tout part de ce que je n'ai même pas jeté un oeil au briefing. Je l'ai traduit ya longtemps, plusieurs fois lancé (sans vraiment jouer, pour voir), j'ai lu des AAR dessus, ect, ect…
bref, lire le briefing c'est inutile, je connais le topo… …et j'étais en réalité complètement à côté de la plaque. …je ne sais pas pourquoi, mais j'étais absolument persuadé que le Soviétique avait un objectif "Sortie" de mon côté. En somme, j'étais complètement convaincu que son objectif était de me rouler dessus de bout en bout, et traverser la carte pour faire sortir ses chars et fantassins. Une vue de l'esprit qui était bien accréditée par cette grande profondeur de carte derrière moi. A quoi pouvait servir de faire une carte si profonde si elle n'était pas utile pour jouer une défense en profondeur ?
Je ne mets donc pas plus le paquet que ça niveau infanterie pour vouloir conserver les points de passage de la rivière mais essaye de la reculer dès les premiers accrochages pour piéger et user le russe dans les bois, là où il ne bénéficie plus du soutien de ses T34-85 (qu'il fallait juste tenir en respect -avec les Stugs- pour éviter qu'ils soutiennent "au près" leurs fantassins). Une doctrine cohérente puisque si le soviétique devait traverser la carte, il fallait bien qu'il vienne me chercher.
Le temps passe et les gués sont relativement vite investis par le soviétique, sans trop de dommage pour lui. Je laisse tout de même 2 Stug sur le carreau et le russe 1 T34… …j'ai donc économisé mon infanterie pour défendre plus loin dans les bois. Même si les mitraillettes russes y font merveilles, l'affaire me semble toujours plus jouable que sous le feu d'un 85 mm
Et le temps passe, le temps passe, et l'avancée de Laits au delà de la rive est paresseuse, quasi inexistante… je conclus d'abord qu'il est prudent, trop prudent, et estime la partie virtuellement gagnée entre 10 et 15 minutes avant la fin du compteur. En effet, vu ses positions à ce moment, j'estime impossible qu'il ait le temps de sortir ses unités de mon côté…
…et puis, ne voyant pas Laits faire d'effort désespéré pour tout de même y arriver, je trouve le truc très louche à précisément 8 minutes avant la fin…minute précise où je vais quand même lire le Briefing… …et je découvre que Laits n'a pas d'objectif sortie, mais juste prendre les points de franchissement de la rivière, où il est actuellement, et plutôt bien implanté.
Argh !
Le temps presse, j'ai peu de moyens et je dois effectuer un retour sur la rive pour au moins pourrir l'objectif soviétique. Des Débris d'infanterie, le reste de mes munitions de mortier et le Stug Survivant vont ainsi amorcer une contre attaque locale pour contester l'objectif.
A noter que malgré Alt-J, je ne sais à aucun moment quelle est la zone précise couverte par l'objectif (jaurai pu regarder dans l'éditeur, mais j'lai pas fait). 10 minutes de Rab' (on est abonné au temps additionnel avec Laits, déjà sur Elephants VS Tigers) m'ont permis d'avancer un peu, avec un Stug assez chanceux qui dégomme un T34 en couverture près du pont et pilonne l'infanterie soviétique à proximité.
Toutefois, le pont reste à près de 100 mètres…difficile d'avancer avec un T34 pile en face, tout juste à contre-pente…tout semble perdu…
…mais non, car l'objectif était finalement "gros", une vaste zone, et j'étais donc dessus malgré la distance. J'empêche donc in-extremis Laits de toucher les 500 points d'objectif qui auraient renversé la vapeur.
Finalement, la doctrine "attentisme" puis "retour offensif à la fin du chrono" était super bien vue, dommage que je ne l'ai pas fait exprès ! : D
Et pof, victoire Tactique ! 😀
Je me suis aperçu de plusieurs trucs "louches" et/ou utiles à retenir.
L'arc blindé (et sûrement les autres) sur le côté du Stug (à 90 degrés) ne fait pas tourner la caisse dans la direction de l'arc…le Stug se contente vaguement d'orienter son canon de quelques degrés dans la bonne direction, mais c'est évidemment insuffisant. Heureusement qu'à ce moment, le russe ne m'a pas attaqué de flanc. Donc l'arc blindé est à réserver pour les engins à tourelle, ou seulement dans l'orientation qu'à déjà un engin sans tourelle.
"Placer fumigènes" avec mon mortier (qui avait 6 obus fumigènes) marche quand ça veut bien, et il ne veut pas souvent. J'ai donné trois tours de suite l'ordre sans aucun effet (le mortier était pourtant en place, et la zone de tir valide). A la quatrième tentative (4ème minute), miracle, il tire un obus fumigène, un seul, pis plus rien…J'avais déjà observé dans Elephants VS Tigers que les Obus fumigènes britanniques ne partaient pas toujours malgré un ordre explicite, mais c'était quand même plus souvent…Zarb.
Il y a pour le scénario Tankovye Desant au moins deux récits disponibles sur le Ouèbe. Le premier est signé Bertrand et peut être lu sur Wargamer.fr (en français bien sûr). Le second est la partie commentée de ChrisND (c'était la première partie pour Red Thunder en vidéo, avant la sortie du jeu) en anglais (4 vidéos de 15 minutes)
Un Victoire tactique pour Bibi côté allemand (victoire qui me laisse encore sur le cul) contre Laits (côté bouffeurs de nouveaux nés).
Si au niveau micro-tactique je fais du bon et du moins bon, j'ai navigué dans l'incohérence complète niveau plan d'action…une doctrine et des intentions changeantes qui, finalement, ne m'ont pas trop mal réussi.
En fait, à l'origine, tout part de ce que je n'ai même pas jeté un oeil au briefing. Je l'ai traduit ya longtemps, plusieurs fois lancé (sans vraiment jouer, pour voir), j'ai lu des AAR dessus, ect, ect…
bref, lire le briefing c'est inutile, je connais le topo… …et j'étais en réalité complètement à côté de la plaque. …je ne sais pas pourquoi, mais j'étais absolument persuadé que le Soviétique avait un objectif "Sortie" de mon côté. En somme, j'étais complètement convaincu que son objectif était de me rouler dessus de bout en bout, et traverser la carte pour faire sortir ses chars et fantassins. Une vue de l'esprit qui était bien accréditée par cette grande profondeur de carte derrière moi. A quoi pouvait servir de faire une carte si profonde si elle n'était pas utile pour jouer une défense en profondeur ?
Je ne mets donc pas plus le paquet que ça niveau infanterie pour vouloir conserver les points de passage de la rivière mais essaye de la reculer dès les premiers accrochages pour piéger et user le russe dans les bois, là où il ne bénéficie plus du soutien de ses T34-85 (qu'il fallait juste tenir en respect -avec les Stugs- pour éviter qu'ils soutiennent "au près" leurs fantassins). Une doctrine cohérente puisque si le soviétique devait traverser la carte, il fallait bien qu'il vienne me chercher.
Le temps passe et les gués sont relativement vite investis par le soviétique, sans trop de dommage pour lui. Je laisse tout de même 2 Stug sur le carreau et le russe 1 T34… …j'ai donc économisé mon infanterie pour défendre plus loin dans les bois. Même si les mitraillettes russes y font merveilles, l'affaire me semble toujours plus jouable que sous le feu d'un 85 mm
Et le temps passe, le temps passe, et l'avancée de Laits au delà de la rive est paresseuse, quasi inexistante… je conclus d'abord qu'il est prudent, trop prudent, et estime la partie virtuellement gagnée entre 10 et 15 minutes avant la fin du compteur. En effet, vu ses positions à ce moment, j'estime impossible qu'il ait le temps de sortir ses unités de mon côté…
…et puis, ne voyant pas Laits faire d'effort désespéré pour tout de même y arriver, je trouve le truc très louche à précisément 8 minutes avant la fin…minute précise où je vais quand même lire le Briefing… …et je découvre que Laits n'a pas d'objectif sortie, mais juste prendre les points de franchissement de la rivière, où il est actuellement, et plutôt bien implanté.
Argh !
Le temps presse, j'ai peu de moyens et je dois effectuer un retour sur la rive pour au moins pourrir l'objectif soviétique. Des Débris d'infanterie, le reste de mes munitions de mortier et le Stug Survivant vont ainsi amorcer une contre attaque locale pour contester l'objectif.
A noter que malgré Alt-J, je ne sais à aucun moment quelle est la zone précise couverte par l'objectif (jaurai pu regarder dans l'éditeur, mais j'lai pas fait). 10 minutes de Rab' (on est abonné au temps additionnel avec Laits, déjà sur Elephants VS Tigers) m'ont permis d'avancer un peu, avec un Stug assez chanceux qui dégomme un T34 en couverture près du pont et pilonne l'infanterie soviétique à proximité.
Toutefois, le pont reste à près de 100 mètres…difficile d'avancer avec un T34 pile en face, tout juste à contre-pente…tout semble perdu…
…mais non, car l'objectif était finalement "gros", une vaste zone, et j'étais donc dessus malgré la distance. J'empêche donc in-extremis Laits de toucher les 500 points d'objectif qui auraient renversé la vapeur.
Finalement, la doctrine "attentisme" puis "retour offensif à la fin du chrono" était super bien vue, dommage que je ne l'ai pas fait exprès ! : D
Et pof, victoire Tactique ! 😀
Je me suis aperçu de plusieurs trucs "louches" et/ou utiles à retenir.
L'arc blindé (et sûrement les autres) sur le côté du Stug (à 90 degrés) ne fait pas tourner la caisse dans la direction de l'arc…le Stug se contente vaguement d'orienter son canon de quelques degrés dans la bonne direction, mais c'est évidemment insuffisant. Heureusement qu'à ce moment, le russe ne m'a pas attaqué de flanc. Donc l'arc blindé est à réserver pour les engins à tourelle, ou seulement dans l'orientation qu'à déjà un engin sans tourelle.
"Placer fumigènes" avec mon mortier (qui avait 6 obus fumigènes) marche quand ça veut bien, et il ne veut pas souvent. J'ai donné trois tours de suite l'ordre sans aucun effet (le mortier était pourtant en place, et la zone de tir valide). A la quatrième tentative (4ème minute), miracle, il tire un obus fumigène, un seul, pis plus rien…J'avais déjà observé dans Elephants VS Tigers que les Obus fumigènes britanniques ne partaient pas toujours malgré un ordre explicite, mais c'était quand même plus souvent…Zarb.