« Outstanding Gallantry » et cinq autres histoires à mourir debout.
« Lorsque vous touchez le sol, tout ce que vous ressentez est la gratitude d’être toujours vivant. Vous avez des problèmes pour détacher votre harnais. Vous plongez dans le fossé le plus proche au premier coup de feu. Vous vous rendez soudainement compte que cinq cents autres parachutistes sont dans le ciel à votre suite. A ce moment, vous avez perdu tout sens de l’orientation ; ça ne vous aide donc pas de vous rappeler que le point de rassemblement est le coin sud-est du champ. Vous sortez votre compas, étudiez les points caractéristiques et essayez de vous souvenir de vos briefings.
Un signal de fumée sort de nulle part. Tout le monde semble aller dans cette direction. Vous vous joignez à un groupe. Une fois arrivé, vous prenez conscience que c’est le bon bataillon, mais la mauvaise compagnie. Quelqu’un dit que vous êtes supposé être quatre cents yards plus au sud, de l’autre côté du ruisseau. En route, vous trouvez un copain avec une belle entorse et vous vous arrêtez pour l’aider. Vous finissez par trouver votre chef de peloton. Quel soulagement de se retrouver avec des têtes connues !»
[…] « J’aime beaucoup les Hollandais. Je fus souvent étonné que des Hollandais restent avec nous depuis le premier jour de l’attaque sur Best. Ils tiraient deux petits chariots plein de munitions pour nous. Je me souviens qu’ils portaient des nœuds colorés sur leurs vestes et suis certain qu’ils n’avaient jamais combattu auparavant. Nous étions encore loin de Best et il n’y avait occasionnellement que quelques traçantes se dirigeant vers nous. Ils n’ont jamais paru les remarquer. A mesure que nous approchions de la périphérie de la ville, les traçantes devinrent plus fournies. Ils continuèrent à tirer les chariots mais regardèrent autour comme pour demander s’il y avait du danger, ou comme si quelqu’un allait les arrêter. Personne ne leur dit de ne pas venir avec nous. Si c’était à refaire, je leur dirais, mais à ce moment-là je sais que la plupart d’entre nous pensait que les allemands ne tireraient pas sur nous tant qu’ils tireraient sur eux ».
(Journaux extraits du Briefing de « Outstanding Gallantry »; traduction par Sval06)
Derniers ajouts – Six scénarios soit six traductions de plus pour Combat Mission: Market Garden, directement consultables en ligne.
« Out On a Limb », « Frosty Welcome » et « Outstanding Gallantry » ont été traduits par Sval06, « Nijmegen Road Bridge » par Redwood, « Boldness be my Brother » et « Borderland » par Bibi.
Pauvres Bataves… J’espère qu’ils s’en sont tirés.
Les courageux Bataves ne s’en sont pas très bien tirés surtout après lorsque les allemands les affamèrent carrément
Mais bon vu que pour le génial maréchal Market Garden fut une réussite à 90% ce ne furent donc que des dommages collatéraux …