En 1986, l’année où le groupe Europe sortit « The Final Countdown », j’étais déjà au seuil de l’adolescence. Lorsque je vis le clip vidéo de ces Suédois, ma mère ne tarda pas à me voir débouler en trombe dans la cuisine, le poing levé, et clamer mon désir d’une toison toute pareille, de cuir clouté, et de pouvoir ainsi aboyer contre toute forme d’autorité.
Loin de s’émouvoir, ma mère me fît étonnamment plutôt bon accueil. Elle me confia d’une voix basse qu’elle aussi était naguère passée par là et me signifia d’un clin d’œil entendu qu’elle m’avait parfaitement compris.
De fait, elle m’offrit le noël suivant un fox-terrier.
J’étais donc finalement quitte de mes velléités de rébellion et dû me contenter de porter ces fameux jeans dont la coupe à l’entrejambe relativise l’inhumanité des conditions carcérales à Fleury-Mérogis, et continua à faire profil bas chaque fois que j’écopais d’une mauvaise note en Education Civique.
The Final Countdown sera aussi désormais le titre du nouveau récit de partie que je vous propose sous forme de feuilleton. Un morceau de choix, une bataille « à enjeu » puisqu’il s’agit de la finale de la troisième édition du Trophée Médium Battle for Normandy organisé par Appui-Feu. Pour rester dans le ton et pour une fois, on égrènera les minutes à rebours (comme du reste c’est le cas en cours de jeu) jusqu’au « Gong » final. 30 minutes pour vaincre…où perdre.
A l’exception de cette « coquetterie », la forme de cet AAR demeurera somme toute assez conventionnelle même si -vous le verrez- je prendrai le temps de bien planter le décor pour que le lecteur y gagne j’espère en clarté. Promis, je garde en tête pour la prochaine fois l’utilisation d’un mode narratif plus original que d’habitude, afin de varier les plaisirs.
Dernier ajout : The Final Countdown, récit de partie de la finale du Trophée Médium Battle for Normandy. A l’intérieur de la première partie de notre feuilleton estival, vous trouverez un descriptif de la situation, de la carte et des enjeux, l’achat de mes unités, le déploiement et les quatre premiers tours de jeu.
De mémoire, cette musique accompagnait Jacques Chirac dans ses meetings de la présidentielle de 1988…
En l’occurence, il ignorait que le compte à rebours démarrait à (60 X 60 X 24 X 365 X 7) quelques 220752000 secondes 😀
Il y a bien eu quelques vieux amis pour tenter de d’arrêter le chrono, mais en vain. 😉
Ah terrible, je n’ai pas assez d’argent pour lire ça… Quelle détresse…
Itou. Je suis tristesse.